Lundi 18 janvier 2021

Les chrétiens vivent le jeûne en le référant  à Jésus, à sa mort et à sa résurrection.

Seigneur, tu veux que notre jeûne trouve son sens et son efficacité lorsque nous le pratiquons avec sincérité et discrétion. En accompagnant nos prières et notre charité, fais qu’il soit vraiment utile à notre conversion, qu’il nous aide à nous débarrasser des accessoires et serve à nous ouvrir à toi, notre Dieu tout puissant. (Mc 2, 18-22).

Samedi 16 janvier 2021

Alors qu’il continue à enseigner la foule et à appeler des hommes à être ses disciples (ici le cas de Lévi), Jésus affirme qu’il est venu surtout pour sauver les pécheurs. 

Seigneur, tu nous connais. Tu sais qu’il arrive souvent de nous croire justes ou de nous considérer comme des personnes parfaites et de regarder les autres hommes avec mépris. Aide-nous à reconnaître humblement que nous ne sommes pas encore saints. Donne-nous de te suivre sur le chemin de l’amour et de la bienveillance envers tous nos frères et sœurs (Mc 2, 13-17).

Dimanche 17 janvier 2021 – 2e dimanche dans l’année B

Posant son « regard » sur Jésus qui allait et venait, il dit : « voici l’Agneau de Dieu ».

Chers frères et sœurs,

De la vocation du jeune Samuel jusqu’à celle des disciples de Jésus, les saintes écritures nous présentent des personnages appelés ou désignés par Dieu. L’homme n’est pas seul à décider de sa mission terrestre. Chaque mission, s’inscrit dans un mystérieux dialogue entre Dieu et l’homme.

On dit volontiers que de nos jours, les vocations se raréfient.  Dieu appellerait-il moins qu’autre fois ? Certes non ! C’est plutôt l’homme qui détourne son regard à l’appel de Dieu.

Les textes de ce dimanche nous appellent à changer notre regard, à voir d’une autre façon pour discerner l’appel de Dieu.

Il s’agit de changer son regard sur l’autre (Is 3, 3b-10.19)

C’est ce que doit faire le prêtre Eli avec Samuel. Le regard qu’il pose sur Samuel doit changer.

Ce n’est plus l’enfant serviteur qui se tient devant lui, c’est celui qui est appelé par Dieu.

Le prêtre Eli a su voir, il a su porter son regard au-delà des apparences pour aider le jeune Samuel à reconnaître la voix du Seigneur.

Nous aussi, Il nous faut souvent savoir voir au-delà des apparences, et aider nos enfants ou les jeunes dont nous sommes responsables à discerner les appels de Dieu dans leur vie et à y répondre.

Ce rôle de facilitateur et cet appel de Dieu sont remarquablement illustrés dans l’évangile de ce dimanche où Jean le Baptiste en posant son regard sur Jésus indique à deux de ses disciples

 « Voici l’Agneau de Dieu ». (Jn 1,35-42)

Aussitôt les deux disciples suivirent Jésus.

Posant son regard à son tour sur les deux disciples, le Christ leur dit : « Que cherchez-vous ? » ils répondirent « Rabbi où demeures-tu ? » Il leur dit : « venez et vous verrez ».

A son tour, André l’un des deux disciples, alla trouver son frère Simon-Pierre pour l’amener à Jésus.

Jésus posant son regard sur Simon qui le suivi.

Il suffit de voir le Christ pour que votre vie change de sens et soit transformée.

Nous sommes donc appelés à voir au-delà des apparences et à changer notre regard sur les autres et sur nous-mêmes. Il nous faut voir et aussi accepter d’être regardé, accepter le regard de Jésus en retour ; ce regard du Christ qui nous dit « venez et vous verrez ».

Il ne suffit cependant pas de changer seulement son regard sur les autres, il s’agit aussi de changer son regard sur soi-même, et c’est parfois le plus difficile.

Paul invite les corinthiens à changer leur regard sur leur propre corps (1 Co 6, 13c-15a. 17-20)

« Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit saint ».

Nous sommes appelés à respecter notre corps et aussi le corps des autres. Le corps n’est pas un objet dont je peux disposer comme je l’entends. « Le corps est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps ».

C’est aussi un autre appel qui nous est lancé en ce dimanche ; celui de respecter notre corps, non pas comme une fin en soi, mais parce qu’il est le premier outil à notre disposition pour suivre le Seigneur.

Le corps est sacré, il est le sanctuaire de l’Esprit Saint.

Amen

Abbé Hugues Mbatizoma Telo

 

Vendredi 15 janvier 2021

En tenant compte de la foi d’un homme paralysé et de ses « porteurs », Jésus le guérit et lui pardonne de ses péchés en affirmant que  « le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… »

Seigneur, tu es le seul à savoir très bien le mal que chacun de nous porte au plus profond de lui-même et les émotions négatives qui en découlent en influençant la santé physique et spirituelle, guéris-nous et relève-nous par ton pardon (Mc 2, 1-12).

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

À l’occasion de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2021 (18-25 janvier), les chrétiens de toutes les Églises du monde sont invités à se pencher ensemble sur un thème commun et des textes bibliques, afin renouveler leurs efforts et leurs prières pour la réconciliation et l’unité des chrétiens. Le thème de cette semaine, tiré de l’Évangile de Jean, 15, 1-17, est « Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance ». Un sous-thème est également proposé pour chaque jour de la Semaine.

Cette année, les aléas de la pandémie ne permettent pas de proposer le programme habituel des manifestations de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens dans le diocèse. On peut toutefois télécharger le fichier PDF ici . Cette brochure réalisée par les sœurs de Grandchamp, en collaboration avec la Commission de Foi et la Constitution du Conseil œcuménique des Églises et le Conseil Vatican pour l’Unité des chrétiens peut servir à l’usage personnel de chaque croyant qui pourra ainsi s’unir à la méditation et la prière de ses frères chrétiens.

Jeudi 14 janvier 2021

À la demande du lépreux qui lui dit: « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier », Jésus réponds en disant: « Oui, je le veux, sois purifié ». A l’instant même, par la puissance des paroles de Jésus, ce mal qui rongeait cet homme de l’intérieur en se manifestant à l’extérieur et qui l’excluait de la société, disparaît.

Seigneur Jésus, merci de nous révéler la Volonté infiniment aimante du Père. Comme toi, fais que nous puissions l’accueillir dans notre vie, que nous puissions nous y référer à chaque instant dans nos actions et que nous puissions l’annoncer à nos frères et sœurs afin qu’eux aussi louent le Père et proclament sa gloire (Mc 1, 40-45).

Mercredi 13 janvier 2021

En nous arrêtant sur deux phrases de cet évangile : « sans plus tarder, on parla à Jésus de la malade » et « de partout, on lui emmène des malades et ceux qui étaient sous l’emprise des esprits mauvais », nous pouvons remarquer que ce ne sont pas les malades eux-mêmes, mais leurs proches qui parlent à Jésus ou lui apportent ceux qui souffrent.

Seigneur Jésus, toi qui es venu du Père pour nous montrer son amour et pour nous sauver, nous te confions notre monde victime de la pandémie du Covid-19, nous te confions les malades de notre entourage et tous ceux et celles qui sont dans les hôpitaux et les maisons de repos ou qui souffrent isolés dans leurs maisons. Guéris-les, nous te supplions ! (Mc 1, 29-39)

Mardi 12 janvier 2021

Les fidèles de la synagogue de Capharnaüm étaient dans l’admiration devant l’expression de l’autorité de Jésus. Ils l’ont entendu enseigner avec autorité. Ils ont vu comment il a expulsé un esprit impur par la puissance de sa parole.

Père, par ton Verbe fait chair, tu as créé le monde et c’est par lui que tu le sauves, aide-nous à l’accueillir comme la seule Parole qui nous donne la vie et qui nous guérit de tout mal (Mc 1, 21-28).

Lundi 11 janvier 2021

Au même moment où il commence sa mission publique, Jésus appelle ses premiers disciples à le suivre. Ils vont quitter leurs familles et leur métier pour être totalement disponibles. Ils utiliseront leurs compétences pour l’annonce et la cause du Règne de Dieu.

Seigneur, donne-nous le courage de répondre, sans hésiter, à l’appel de ton Fils afin que nous puissions annoncer à sa suite la Bonne Nouvelle du salut (Mc 1, 14-22).

Samedi 9 janvier 2020

Comme Jésus commençait sa vie publique et se manifestait progressivement au monde, Jean-Baptiste s’est exprimé avec une grande sagesse et une profonde humilité en disant: «Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. »

Seigneur, que cet exemple de Jean-Baptiste inspire tous les chrétiens. Que leurs actions ne soient pas un obstacle à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Que la préoccupation principale de leurs témoignages soit de révéler la grandeur du Christ aux hommes (Jn 3, 22-30).