« Soyez prêts à tout moment (…) de rendre raison de l’espérance qui est en vous. »

Chers diocésains,

À l’entame de cette semaine sainte, alors que le regard se porte vers Pâques, nous voudrions vous exhorter à l’espérance.
Il est de notre mission chrétienne et d’une urgence toute particulière en ce temps de pandémie, d’être ferment de cette espérance pour le monde.
« Soyez prêts à tout moment (…) de rendre raison de l’espérance qui est en vous. » 1P3,15

C’est pourquoi, nous vous invitons :

  • À cultiver l’espérance en mettant au cœur de nos préoccupations le bien de l’être humain considéré dans toutes ses dimensions.
  • À cultiver l’espérance en refusant les enfermements de la peur et des discours anxiogènes.
  • À cultiver l’espérance en regardant l’avenir à bâtir ensemble convaincu qu’il est riche de promesses.
  • À cultiver l’espérance en vivant la solidarité au quotidien, antidote efficace contre le repli sur soi et la solitude.
  • À cultiver l’espérance en rivalisant d’attention les uns pour les autres.
  • À cultiver l’espérance parce que la Vie triomphe toujours de la mort.

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Vivre la Semaine Sainte et Pâques avec notre évêque

Si vous souhaitez vivre avec Mgr Warin, en direct de la cathédrale Saint-Aubain, les célébrations des prochains jours, nous vous proposons les liens utiles depuis notre site web www.diocesedenamur.be
Cinq célébrations seront diffusées en live sur Facebook et sur YouTube : dimanche des Rameaux, messe chrismale, Jeudi Saint, Vendredi Saint, Dimanche de Pâques.
Vous pouvez aussi suivre ces célébrations via la page du Service de Pastorale Liturgique : https://liturgie.diocesedenamur.be/

Introduction au 5e dimanche de carême B – 21 mars 2021

« Mon âme est bouleversée »

Alors que le rejet et la mort se profilent, l’âme de Jésus est bouleversée. Le chemin qui devient le sien est troublant. Il semble contredire l’amour de Dieu pour le monde.

Mais c’est précisément cet amour immense qui conduit Jésus en ces lieux où la violence et la mort paraissent toutes-puissantes. Il rejoint, en aimant, tous ceux et celles que les chocs de l’existence bouleversent. Comme le grain de blé, il tombe en terre, il meurt, mais il ne reste pas seul. Il devient le proche et même le frère de tous les pauvres de la terre. Il porte du fruit.

Il nous invite, nous aussi, à prendre le risque de perdre une vie repliée sur elle-même, une vie qui ramène tout à soi. Une vie dans laquelle on finit par rester seul. Ce détachement est rude, mais c’est lui qui ouvre à de nouveaux liens, à une nouvelle fécondité.

Message de Mgr Warin – Ne soyez pas désemparés

Chers diocésains,

Les dernières mesures sanitaires annoncées par nos gouvernants en date du 5 mars n’ont pas dissipé vraiment les interrogations dont nous sommes porteurs et la profonde irritation qui parfois les accompagne.

Je relève en particulier le questionnement que voici. L’apport spécifique du culte et celui de la culture ont-ils été suffisamment reconnus ? Ne vit-on pas par trop dans l’oubli que l’ainsi dit « non-essentiel » est essentiel pour la santé de l’homme dans sa globalité ? Et nos évêques ne sont-ils pas quelque peu passifs ?

On saluera, dans la communication qui a suivi le Comité de concertation, l’élargissement à 50 personnes pour la célébration des obsèques, une mesure empreinte d’humanité. On se réjouira que des perspectives ont été avancées. Il était grand temps, alors que beaucoup sont fatigués par le confinement. Les cultes ont obtenu des ouvertures à partir du 1er avril et surtout à partir du 1er mai, ces dernières restant sous conditions.

Néanmoins il reste que, pour la deuxième année consécutive, nous allons célébrer la semaine sainte et la fête de Pâques, sommet de l’année liturgique, dans des conditions restrictives. Comment dès lors être satisfaits ? Personnellement, je ne le suis pas. Continuer la lecture

Introduction au 4e dimanche de Carême B – 14 mars 2021

« De même que le serpent de bronze fut ÉLEVÉ par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. »

Comme le serpent de bronze fut élevé au désert par Moïse, le Fils de l’homme sera élevé. Lever les yeux vers ce serpent guérissait de la morsure de serpents venimeux, Jésus élevé sur la croix devient source de guérison et de vie pour le monde.

Ce qui fait d’un instrument de mort une source de vie, c’est l’amour immense dont Dieu, riche en miséricorde aime le monde.

Osons-nous croire à cet amour infini de Dieu pour notre monde ? Osons-nous le partager ? Osons-nous croire qu’un tel amour peut élever ce monde ?

Plus de fidèles par célébration ? Les évêques vont rencontrer le ministre de la Justice

Dans un communiqué de presse, les membres de la Conférence des Évêques de Belgique redisent leur espoir que le nombre de personnes présentes pour une célébration soit déterminé en fonction de la superficie de l’édifice. Des réunions sont programmées dans les prochains jours.
Les évêques écrivent:  »Il y a un an, le coronavirus envahissait notre monde. En Belgique, nous avons été et sommes fortement touchés : des décès, des malades, une société en confinement depuis des mois, en raison des règles sanitaires imposées par les chiffres de la contamination.
Aucun secteur n’échappe à ces contraintes qui ont causé de graves problèmes familiaux, personnels, culturels, sociaux, économiques et spirituels. Les cultes, à l’arrêt pendant des semaines, ont pu reprendre doucement.
Suite aux dernières décisions gouvernementales, 15 personnes sont admises dans les lieux de culte pour les célébrations ordinaires, et 50 personnes sont admises pour les funérailles.
Lors de la dernière rencontre entre les chefs de Culte et le Ministère de la Justice (le 10 mars), les chefs de Culte n’ont pas manqué de redire leur désir, déjà envoyé par écrit, que les célébrations puissent se dérouler avec un nombre de personnes proportionnel à la superficie du lieu de culte.
Les Évêques et les chefs de Cultes rencontreront à nouveau les autorités civiles la semaine prochaine. Ils parleront des mesures concrètes et des conditions pour célébrer avec 50 personnes à l’extérieur. »

Service de Presse de la Conférence des Évêques de Belgique
Le 12 mars 2021

Culte et culture, des essentiels, que diable !

Depuis un an, les orientations choisies, les décisions prises, le vocabulaire utilisé, voire labellisé, révèlent une certaine conception de l’être humain qui nous pose question. Parmi celles-ci, qu’en est-il de l’essentiel pour vivre ou survivre ? Peut-on se contenter de ce qu’offrent les commerces dits essentiels, les déplacements dits essentiels, les relations dites essentielles… ?

Certes, préserver la santé des citoyens est une intention plus que louable. Alors qu’aujourd’hui le déconfinement s’amorce timidement, le monde de la culture proteste avec raison en s’affirmant le parent pauvre des décisions successives. En tout temps, la culture nous est précieuse. Elle permet de prendre de la hauteur, d’interpeller, de critiquer et sert de garde-fou à une instrumentalisation de l’être humain aux seules fins économiques ou techniques. La culture ne serait-elle pas du registre de l’essentiel ?

Et le spirituel, qu’en est-il ? Ne risque-t-il pas d’être remisé au vestiaire ? Pendant ces jours de pandémie, les cultes, comme on les désigne officiellement, n’ont guère droit au chapitre. Pourtant, l’actualité touche directement leur raison d’être : le sens de la vie, la cruauté de la mort, l’épreuve de la souffrance … Ceux qui ont interrogé leur foi, écouté une Parole de Vie, accueilli la paix intérieure, se sont laissés réconforter par la prière, ont mesuré que la dimension spirituelle n’a rien de secondaire, qu’elle est même vitale. Osons l’affirmer : le spirituel est de l’ordre de l’essentiel pour vivre en humain. Continuer la lecture

Communiqué diocésain du 8 mars 2021

Chers diocésains,

Les dernières décisions gouvernementales concernant la situation sanitaire ont paru dans un Arrêté Ministériel publié hier, dimanche 7 mars. Nous sommes donc en mesure d’en confirmer la substance, pour ce qui concerne la pratique du culte catholique.
En résumé, voici les trois points à noter :

1. Dès ce lundi 8 mars, les funérailles peuvent être célébrées, à l’intérieur des églises comme en extérieur, avec un maximum de 50 participants, en respectant la règle de 1 personne par 10 mètres carrés de surface disponible ; normalement, ce calcul a déjà été fait précédemment pour chaque église. En raison de cette modification importante qui rend un peu de normalité à la liturgie des obsèques, le casuel des funérailles peut être rétabli dans sa tarification normale.

2. Aucune modification n’a été apportée pour les autres célébrations : est maintenue jusqu’à nouvel ordre la jauge de 15 participants (hormis le ministre du culte, le chantre-organiste et les enfants de moins de 12 ans). Continuer la lecture