Vous souvenez-vous, au début du carême, nous nous étions mis en route ensemble pour aller à la rencontre de Dieu ? Semaine après semaine, nous avons progressé à la suite de Jésus, par Lui, nous nous sommes approchés de notre Père. Aujourd’hui, Jésus nous parle comme il parle à son ami Lazare dans l’évangile. Il nous demande de sortir de nos tombeaux. Tombeaux de l’égoïsme, du repli sur soi : Si tu veux rencontrer Dieu, entends la voix qui t’appelle à sortir de ton tombeau
Texte de l’homélie du pape, ce soir à Rome, à lire et relire … et à regarder
Pour voir le temps de prière sur You Tube
« Le soir venu » (Mc 4, 35). Ainsi commence l’Evangile que nous avons écouté. Depuis des semaines, la nuit semble tomber. D’épaisses ténèbres couvrent nos places, nos routes et nos villes ; elles se sont emparées de nos vies en remplissant tout d’un silence assourdissant et d’un vide désolant, qui paralyse tout sur son passage : cela se sent dans l’air, cela se ressent dans les gestes, les regards le disent. Nous nous retrouvons apeurés et perdus. Comme les disciples de l’Evangile, nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse. Nous nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble, tous ayant besoin de nous réconforter mutuellement. Dans cette barque… nous nous trouvons tous. Comme ces disciples qui parlent d’une seule voix et dans l’angoisse disent : « Nous sommes perdus » (v. 38), nous aussi, nous nous nous apercevons que nous ne pouvons pas aller de l’avant chacun tout seul, mais seulement ensemble. Continuer la lecture
Les cloches de Gembloux sonnent pour le personnel soignant … et les autres (6)
Vendredi 27 mars. Pour finir les présentations individuelles, nous écouterons aujourd’hui la petite dernière, la bien nommée Benjamine, 6e et plus petite cloche de la sonnerie. Comme Romane, elle provient de l’opération d’extension de 2012 et a donc été coulée par André Voegelé. Il s’agit d’un do# d’un diamètre de 77,50 cm qui pèse environ 300 kg. Quand-même 😉.
Ces deux cloches ont la particularité de faire à la fois partie de la sonnerie à la volée et du carillon. Si c’est la composante patrimoniale et historique qui fut mise en avant pour Romane, ici l’accent a été mis sur la musicalité.
Les cloches sont en effet des instruments de musique. Elles possèdent une tonalité et on peut en jouer. C’est d’ailleurs le propre du carillon qui est un ensemble de cloches accordées qu’on frappe dans l’ordre et au rythme voulus par l’air qu’on souhaite produire.
Le texte qui figure sur la cloche, tout en faisant allusion à l’appel de la sonnerie à la volée, affirme cette dimension de musicalité intégrée dans un ensemble :
je m’appelle benjamine
en cette année 2012, je nais et gagne le beffroi de notre bonne ville de gembloux.
toi qui passes comme le temps, écoute ma voix t’appeler et chanter
avec celle de mes sœurs d’airain, depuis le cœur millénaire de la cité
Elle possède les mêmes frises d’épis de blé que Romane, ainsi que la mention Ville de Gembloux et le blason, mais pas de chronogramme.
Ces deux cloches sont installées au pied de la toiture, au milieu de la tour, entre les cloches Guibert et Benoît.
Photos : la cloche sur un char du Tour Saint-Guibert le 22/09/2012 : Pierre Aubry. Benjamine et Romane dans le beffroi : Serge Joris.
Les cloches de Gembloux sonnent pour le personnel soignant … et les autres (5)
Pour ce jeudi 26 mars, faisons quelques allers-retours dans l’histoire. Après avoir entendu, hier, la plus ancienne de nos cloches, nous écouterons aujourd’hui une des plus récentes : Romane, cloche n° 5, dont la tonalité est si, pour un poids estimé à 420 kg et un diamètre de 87 cm.
En 2012, la Ville décida de faire fabriquer de nouvelles cloches pour étendre la sonnerie et le carillon. C’est au fondeur strasbourgeois André Voegelé que le travail fut confié. Romane fait suite à une coulée en public à Gembloux du 22 au 24 juin à l’occasion de laquelle furent également fondues des petites cloches commandées par des particuliers. Après un repassage nécessaire en fonderie pour obtenir le bon ton et une finition, elle revint à Gembloux à l’occasion du Tour Saint-Guibert, le 22 septembre.
Cette cloche se réfère par son nom aux origines romanes de la tour qui l’accueille, faisant allusion à son ancrage lointain dans l’histoire et à la persistance à travers le temps, malgré les destructions et reconstructions.
Les frises décoratives sont faites d’épis de blé en référence au thème de l’agriculture qui fait aujourd’hui la renommée de Gembloux. La mention « Ville de Gembloux » et le blason garnissent la cloche qui comporte aussi une particularité : un texte muni d’un chronogramme destiné à la dater. Il comporte des petites lettres et des grandes lettres. Ces dernières correspondent à des chiffres ou nombres romains dont l’addition donne l’année de coulée :
Mon nom est romane
écoutez-moi Chanter La liberté au rythme du Cœur de gembloux.
à tous présents et à venir j’annonce Les joIes et Les peines
je porte les messages l’espérance le Courage et la foi Dans l’avenIr
Comment ça, le compte n’y est pas ? Vous avez raison, il manque 10 ans ! Le x devait être en grand. Il manque également une partie de la ponctuation. L’artisanat n’est pas une science exacte, il est humain, donc imparfait 😉
Quoi qu’il en soit, cette cloche fait admirablement la synthèse du Gembloux d’hier et d’aujourd’hui qui se projette dans l’avenir.
Photos : la cloche sur un char du Tour Saint-Guibert le 22/09/2012 : Pierre Aubry – article Manu Delsaute
Messe du jeudi 26 mars
Célébration du 26 mars de la 4ème semaine de carême, célébrée par le Chanoine Joël Rochette, Recteur du Sanctuaire de Beauraing et Vicaire Général du Diocèse de Namur.
Cette messe est retransmise en direct depuis les studios de 1RCF Belgique à Wavre. Vous pouvez nous suivre sur les radios RCF et en video sur les pages Facebook de RCF. Accès via : https://rcf.be/
Bénédiction Urbi et Orbi
Revue Communications – avril 2020
Exceptionnellement, la revue Communications de ce mois d’avril 2020 ne sera pas transmises par voie postale. Suite à l’épidémie de Covid-19 et pour respecter les mesures de confinement prises par le Gouvernement, le comité de rédaction a décidé d’en réaliser uniquement une version électronique. Nous vous encourageons à la diffuser largement autour de vous. Bonne lecture!
Les cloches de Gembloux sonnent pour le personnel soignant … et les autres (4)
Ce mercredi 25 mars, sonnerie toute symbolique. Nous entendons la voix de la doyenne de nos cloches, datant d’une époque où les sonneries avaient encore un rôle de premier plan dans la vie quotidienne pour transmettre les informations à la population. On était alors habitué à reconnaître les différentes sonneries et on comprenait leur message.
La cloche 4, appelée Benoît, date de 1906. Elle fait référence à l’ancienne abbaye bénédictine et elle sonne le la. Elle a un diamètre de 92 cm et pèse environ 500 kg. C’est la fonderie Causard-Slégers, de Tellin, qui l’a fournie. Elle est située au-dessus de la seconde cloche, au pied de la toiture côté CPAS.
La particularité de cette cloche est qu’elle a participé à annoncer des événements très marquants de la vie gembloutoise. Des moments graves comme les entrées en guerre ou des incendies, mais aussi des réjouissances comme la libération.
A cette époque, on sonnait encore à la main, à l’aide de cordes.
De 1943 à 1954, cette cloche resta seule en service au beffroi.
Elle possède plusieurs frises décoratives, porte l’inscription « Ville de Gembloux », la date 1906 et les armoiries : les trois clés et la couronne comtale. Elle reçut pour parrain M. Guibert Gérard et pour Marraine Mme Valentine Damseaux. Des noms très… gembloutois !
Photos : Vincent Dusseigne (ca 2011).- article Manu Delsaute
Neuvaine avec les Dominicains jour 9
FORCE D’ÂME
Nous sommes dans le calme qui précède la tempête. Une sorte de veillée d’armes, avant la grande épreuve que nous annoncent nos soignants et que connaissent déjà nos frères d’Italie. Une épreuve sanitaire sans précédent que notre pays va encaisser brutalement et que nous allons vivre tous ensemble.
Dans ces moments de crise se redécouvrent les vertus qui permettent de tenir quand tout semble s’effondrer. Parmi elles, la vertu de force. Cette force d’âme dans l’épreuve qu’il nous faut retrouver et demander au Seigneur sans tarder, car « l’heure vient… ».
La force affermit l’âme dans la poursuite d’un bien difficile à atteindre, sans se laisser ébranler par la peur, y compris la peur de la mort. Elle est le fruit de nos efforts pour la cultiver et surtout de la grâce de Dieu, sans qui nous ne pouvons rien et qui « vient au secours de nos faiblesses » (Rm 8,26).
A quoi sert cette force d’âme ? Elle nous porte à agir de deux façons : entreprendre et durer.