Mardi 2 février 2021 – Présentation de Jésus au Temple

Le vieillard Syméon était attentif et docile à l’Esprit Saint. Ce qui lui a permis de reconnaître en l’Enfant Jésus le signe et la réalisation du salut de Dieu pour le monde. 

Seigneur, réveille en nous les dons de ton Esprit afin que nous puissions reconnaître, en ton Fils Jésus Christ, celui qui nous apporte le salut aujourd’hui dans les situations concrètes de nos vies et qui ouvrent nos existences à l’espérance du bonheur éternel (Lc 2, 22-35). 

Lundi 1er févrrier 2021

Lorsque nous lisons l’évangile de ce jour, nous sommes frappés par le cas de ce possédé: il habitait dans un cimetière et dans les collines; plusieurs tentatives pour l’enchaîner avaient échoué; personne ne pouvait le maîtriser ni lui venir en aide; il criait et se blessait avec des pierres; il était sous l’emprise, non d’un démon, mais d’une légion de démons.
On pourrait dire que c’était un cas désespéré. Lui-même ne pouvait rien faire, ni les autres non plus. Mais, Jésus, seul, était capable de délivrer cet homme du mal qui le hantait et l’opprimait.
Seigneur, pour toi, aucun cas n’est désespéré ni désespérant. Car tu délivres chacun de tes enfants du mal qui entrave son plein épanouissement. Viens au secours de notre foi quand nous traversons de lourdes épreuves (Mc 5, 1-20).

Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

Au terme de l’Angélus de ce dimanche, le Saint-Père a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée par toute l’Église le 4e dimanche de juillet, aux alentours de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus.

En cette année spéciale “Saint Joseph”, qui sera également, à partir du 19 mars, une année “Famille Amoris Laetitia”, les grands-parents et les personnes âgées seront mis à l’honneur le 4e dimanche de juillet. Cette Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées sera célébrée par toute l’Église chaque année à cette date, comme l’a expliqué aujourd’hui le Pape François, après la prière de l’angélus. Les parents de la Vierge Marie, saints Joachim et Anne, sont fêtés le 26 juillet.

«La vieillesse est un don»

«Après-demain, le 2 février, nous célébrerons la fête de la Présentation de Jésus au Temple, lorsque Siméon et Anne, tous deux âgés, éclairés par le Saint-Esprit, ont reconnu Jésus comme le Messie», a expliqué le Pape. «L’Esprit Saint suscite encore des pensées et des paroles de sagesse chez les personnes âgées: leur voix est précieuse car elle chante les louanges de Dieu et garde les racines des peuples. Ils nous rappellent que la vieillesse est un don et que les grands-parents sont le lien entre les différentes générations, pour transmettre aux jeunes l’expérience de la vie et de la foi. Les grands-parents sont souvent oubliés et nous oublions cette richesse de préservation des racines et de transmission», a regretté le Souverain Pontife. Annonçant ensuite l’institution de cette journée mondiale, le Saint-Père a souligné combien il est important «que les grands-parents rencontrent les petits-enfants et que les petits-enfants rencontrent les grands-parents, car – comme le dit le prophète Joël – les grands-parents avant les petits-enfants rêveront, ils auront l’illusion et les jeunes, prenant la force de leurs grands-parents, iront de l’avant, ils prophétiseront».

Préserver une «richesse spirituelle et humaine»

Dans un communiqué, le cardinal Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, livre sa réaction. Il estime qu’il s’agit du «premier fruit de l’année Famille Amoris Laetitia, un don pour toute l’Église destiné à rester au fil des ans. La pastorale des personnes âgées est une priorité qui ne peut plus être renvoyée, pour toute communauté chrétienne. Dans l’encyclique Fratelli tutti, le Saint-Père nous rappelle que personne n’est sauvé seul. Dans cette perspective, il est nécessaire de conserver précieusement la richesse spirituelle et humaine qui a été transmise à travers les générations», souligne-t-il. Le Dicastère souhaite aussi s’engager davantage «pour éliminer la culture du déchet et pour valoriser les charismes des grands-parents et des personnes âgées».

«À l’occasion de la première Journée Mondiale, le Pape François présidera la messe vespérale du dimanche 25 juillet, selon ce que permet la situation sanitaire, en la Basilique Saint-Pierre», indique encore le Dicastère, qui «annoncera les autres initiatives possibles qui l’accompagneront». Le Dicastère invite enfin «les paroisses et les diocèses du monde entier à trouver des modalités de célébration de la Journée au niveau local qui soient adaptées à leur contexte pastoral».

 

4ème dimanche ordinaire B – 31 janvier 2021

Mc 1, 21-28

La Parole de Dieu nous libère de tout mal

Jésus est cette Parole de Dieu qui nous enseigne avec autorité la volonté de Dieu et qui nous guérit corporellement et spirituellement. Écoutons-le pour que nous ne soyons plus aliénés par le mal, pour que nous gardions notre liberté à faire le bien en toutes circonstances et pour que nous nous consacrions fidèlement à étendre le Règne de Dieu sur la terre.

  1. Laliénation de lhomme

L’Évangile de ce dimanche rapporte qu’un homme possédé par un esprit mauvais est présent dans la synagogue de Capharnaüm. C’est dire que l’esprit mauvais est présent à l’intérieur d’une communauté croyante. La présence et la parole de Jésus dévoilant cet intrus au grand jour, manifestent que Dieu est capable, en toutes circonstances, de délivrer l’homme du mal qui le hante et l’opprime.

Cela nous révèle aussi que la présence du mal est partout dans le monde. Le mal est présent dans nos cœurs, dans nos vies, dans nos communautés et dans la nature, que nous en soyons conscients ou non. Il y a le mal que nous subissons et qui nous vient de la nature, par exemple les tremblements de terre et des inondations. Il y a le mal que nous faisons nous-mêmes. Nous sommes capables de méchanceté et chacun de nous peut en être conscient lorsqu’il blesse son prochain. Il y a aussi des conditions ou des circonstances qui nous poussent à commettre le mal. Continuer la lecture

Samedi 30 janvier 2021

La vie humaine est comme une traversée de la terre vers le ciel. Des tempêtes violentes peuvent surgir durant ce trajet. Le doute et la peur peuvent nous envahir et nous perturber. Gardons la foi en ayant la certitude que Dieu est toujours avec nous, même si nous avons l’impression qu’il dort. 

Seigneur Jésus Christ, augmente en nous la foi en toi et en ta présence bienfaisante à nos côtés afin que, en toutes circonstances, nous gardions la confiance en ta toute-puissance salvatrice (Mc 4, 35-41).

« Soyons des anticorps au virus de l’indifférence »

Les Évêques de Belgique et les résultats de l’enquête sur l’Église et la crise sanitaire

En octobre 2020, les Évêques de Belgique ont invité les catholiques et leurs organisations à répondre à un questionnaire sur la façon dont ils vivaient la crise sanitaire actuelle et la manière d’y répondre. Nous tenons à remercier chaleureusement les personnes et institutions pour leurs réponses constructives.

De nombreux chrétiens voient dans cette crise un kairos, un « moment de vérité » révélateur des forces et des faiblesses non seulement de notre Église, mais également de notre société.

Les réponses révèlent :

  • L’ampleur des drames vécus, personnels, sociaux, économiques et spirituels. Une prise de conscience aussi : de tels drames affectent, en effet, de larges portions de l’humanité confrontées en permanence à la guerre, à la faim, aux épidémies, et à la dégradation de l’environnement.
  • Le courage dont font preuve de nombreuses personnes, dans le service des autres, en particulier celui des acteurs des soins de santé, qui, renonçant à leur propre confort, se dévouent au risque de leur propre santé. À juste titre, la population leur a manifesté sa reconnaissance.
  • Une grande richesse d’initiatives concrètes illustrant le fameux vers du poète Friedrich Hölderlin, rappelé par le Pape François : « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve ».
  • La nécessité d’une prise de conscience des possibilités de participer personnellement à la vie spirituelle et chrétienne, notamment à travers la liturgie « domestique » (à la maison, en famille), complément indispensable aux célébrations collectives rendues difficiles, et à travers les gestes concrets de solidarité.
  • L’importance des médias et des réseaux sociaux, pour les contacts interpersonnels et pour les célébrations, mais aussi le risque de « fracture numérique », soulevé par le Pape François, « tout en étant davantage connectés, nous sommes également plus divisés ».

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Vendredi 29 janvier 2021

Jésus donne deux comparaisons pour parler du Règne de Dieu: il est comme une semence jetée en terre qui germe, pousse, grandit et donne des fruits; il est encore comme la graine de moutarde, une de petites graines du potager qui, en grandissant, devient un arbre au point que les oiseaux peuvent y faire leurs nids.

Jésus montre par là que Dieu a un projet sur le monde. Et ce projet s’appelle « le Règne de Dieu ». Il est présent de manière discrète, dans des petites choses, mais il est effectif et efficace. Cette image du Dieu jardinier manifeste l’amour et la sollicitude de Dieu. Elle met l’accent sur sa patience et sa fidélité.

Seigneur notre Dieu, envoie-nous ton Esprit Saint afin que nous accueillions ton Règne d’amour dans nos vies et que nous en soyons des fidèles témoins dans des petites choses de notre vie ordinaire et quotidienne (Mc 4, 26-34).

 

Jeudi 28 janvier 2021

Le propre d’une lampe est d’éclairer. Jésus est cette Lumière divine venue illuminer le monde et qui invite ses disciples à être, à leur tour, lumière de la terre.

Père, le jour de notre baptême, nous avons reçu la bougie allumée du cierge pascal pour être, à la suite du Christ, lumière du monde et sel de la terre; aide-nous à rester connectés à ton Fils afin que notre vie et toutes nos actions soient un témoignage rayonnant de l’Evangile de l’amour, de la joie et du salut donné à tous (Mc 4, 21-25).

Mgr Warin nous écrit

Le temps passe…

De comités de concertation en réunions gouvernementales, d’arrêtés ministériels en décrets de gouverneurs, la situation sanitaire demeure préoccupante et aucun changement notoire n’a été apporté aux mesures diverses touchant notre vie pastorale concrète.

La perspective d’un confinement limité dans le temps nous avait permis de vivre ces dernières semaines avec patience, dans l’attente d’une reprise. Celle-ci ne vient pas. Il semble que les mesures dureront encore à tout le moins plusieurs semaines.  De plus, des informations parfois contradictoires sèment un peu de confusion. Il est utile de préciser quelques points importants.

  1. Depuis le quatrième dimanche de l’Avent, les autorités gouvernementales ont permis la célébration du culte avec des assemblées de 15 personnes maximum, avec les nuances que nous connaissons. Cette restriction sévère a surpris et a été reçue comme un cadeau empoisonné. On a craint de devoir limiter, refuser, exclure. Mais en beaucoup d’endroits, la célébration de l’Eucharistie a repris, en respectant les consignes sanitaires.

Vous le savez : l’Eucharistie est source de vie. C’est l’Église qui fait l’Eucharistie, “mais ce qui est plus fondamental, c’est que l’Eucharistie fait l’Église et lui permet d’être sa mission, avant même de l’accomplir. Voilà le mystère de la communion, de l’Eucharistie : recevoir Jésus pour qu’il nous transforme de l’intérieur et recevoir Jésus pour qu’il fasse de nous l’unité et non la division” (pape François, 14 juin 2020).

Nous invitons les communautés chrétiennes, les pasteurs et les autres acteurs pastoraux, à reprendre, si ce n’est déjà fait, la célébration de l’Eucharistie. Il n’est pas bon de s’abstenir trop longtemps de célébrer l’Eucharistie ou d’y assister uniquement par écrans interposés. Trouvons les modalités concrètes pour vivre la joie de l’Eucharistie, en y participant vraiment. Partageons nos expériences : inscriptions préalables, offre plus large de messes, sens de la fraternité en laissant sa place à d’autres afin que tous y participent, etc. Continuer la lecture

Mercredi 27 janvier 2021

Quel type de terrain est donc ma vie ou mon cœur ? Un simple bord de chemin, un endroit pierreux, un lieu remplis de ronces ou une bonne terre ? Que Dois-je faire pour que mon cœur et ma vie soient « une bonne terre » ou j’accueillerai la Parole de Dieu afin qu’elle donne du fruit en abondance ?

Seigneur, toi qui as chassé le démon et tous les esprits impurs, remplis-moi de ton Esprit d’amour et de ses dons sacrés pour que je puisse te faire confiance partout, en toutes choses et en tout temps et que je puisse persévérer dans le bien et la vertu afin de contribuer à faire advenir ton Règne d’amour dans mon cœur et dans le monde (Mc 4, 1-20).