Vendredi 12 février 2021

Jésus guérit un sourd-muet en lui disant: « Ouvre-toi ». 

Seigneur Jésus Christ, nous te demandons aussi avec insistance: ouvre les oreilles de notre cœur pour que nous accueillions ta Parole dans nos vies afin qu’elle nous éclaire et nous guide sur le chemin qui conduit vers le Père; ouvre notre bouche pour que nous allions proclamer tes merveilles et la Bonne Nouvelle du salut à tous nos frères et soeurs (Mc 7, 31-37).

Jeudi 11 février 2021 (évangile de la férie)

Jésus traverse les frontières d’Israël et se retrouve dans un territoire païen. C’est là qu’il expulse un démon qui était dans le corps de la fille d’une syro-phénicienne.

 

Seigneur Jésus, à travers ce miracle, tu nous enseignes que le salut que tu apportes aux hommes ne se limite pas aux frontières de la religion juive. Il est offert à toutes les nations et à chaque personne en particulier. Aide-nous à grandir dans la foi pour mieux comprendre que le salut que tu apportes au monde nous concerne tous et chacun. Et aide-nous à accueillir avec une grande reconnaissance les grâces dont tu combles nos vies (Mc 7, 24-30).

Mercredi 10 février 2021

Selon certaines prescriptions religieuses juives défendues par les scribes et les pharisiens, la consommation des aliments interdits ou le fait de manger sans s’être lavé préalablement les mains rendent l’homme impur. 

 

Dans cette conception, la désobéissance à la pureté rituelle conduit à l’impureté morale et spirituelle. Par contre, pour Jésus, ce n’est pas la désobéissance aux interdits alimentaires qui rend l’homme impur. C’est la désobéissance réfléchie et volontaire à la loi d’amour de Dieu qui rend l’homme moralement et spirituellement impur.

 

Seigneur Jésus Christ, remplis-nous de dons de l’Esprit Saint afin que nos cœurs deviennent des sources vives d’où jaillissent des actes d’amour et de miséricorde (Mc 7, 14-23).

Mardi 9 février 2021

À partir de la question des pharisiens et des scribes sur le rite de la purification des mains avant le repas, Jésus aborde le problème du rapport entre la Parole de Dieu et les traditions humaines (religieuses et culturelles). Pour lui, les traditions doivent être subordonnées à la Parole de Dieu.

Seigneur, tu es le seul à savoir quel est le bien véritable de l’homme, parce que c’est toi qui es son créateur et l’homme trouve en toi la fin et le sens de sa vie, éclaire-nous par ta Parole en toutes circonstances pour que nos actes et les traditions que nous pratiquons, soient conformes à ta Volonté et servent à notre épanouissement humain et spirituel (Mc 7, 1-13).

 

Lundi 8 février 2021

Les habitants de la région de Génézareth, qui avaient l’occasion de s’approcher de Jésus et de toucher son vêtement, étaient immédiatement sauvés de maux qui pesaient sur eux.

Seigneur Jésus Christ, à chaque célébration eucharistique, tu nous donnes aussi, aujourd’hui, l’opportunité de te toucher et de nous unir à toi. Fais-nous également ressentir la grâce du salut que tu apportes à chacun dans sa situation particulière (Mc 6, 53-56). 

5e dimanche dans l’année B – 7 février 2021

Chers frères et sœurs,

La première lecture et l’évangile nous proposent de méditer sur un thème bien important, celui de la maladie. Nous savons que la maladie demeure aussi un point d’interrogation vivace pour toute personne en bonne santé.

Avant de méditer la parole qui nous est offerte sur ce sujet,  il convient de faire quelques réflexions de bon sens.

Lorsque une personne se trouve atteinte dans sa santé,  aussitôt elle s’en trouve scandalisée,  comme d’une situation anormale. Il n’est pas rare d’entendre des phases comme celles-ci : »Qu’est ce que j’ai fait au Bon Dieu ? »

Or, à  bien y réfléchir, qu’une machine aussi complexe que le corps humain se trouve parfois en état de moins bon fonctionnement,  quoi de plus naturel ? Qu’une merveille aussi subtile que le psychisme humain soit parfois prise en défaut,  qui s’en étonnerait ? Et pourtant,  des réflexions de ce genre n’ont jamais consolé un malade. La mort même, que des savants nous présentent comme un phénomène naturel puisque nous sommes tributaires des lois de la vie animale,  nous paraît comme le suprême scandale,  la contradiction la plus violente, le symbole absolu du mal.

C’est qu’il y a dans l’homme autre chose que la vie animale  autre chose qu’un psychisme sophistiqué. Tout ceci n’est qu’une condition de possibilité pour que l’homme existe comme homme. L’essentiel de l’homme est son désir.

Indéfinissable, insaisissable par les microscopes et autres scanners,  le désir nous tient debout  et nous fait vivre comme êtres humains. C’est lui qui souffre avant tout Lorsqu’un obstacle se dresse sur la route de son accomplissement.

Chers frères et sœurs, c’est ici que le passage du livre de Job prend tout son sens. Il nous montre Job perclus de mille maux physiques et moraux. N’a-t-il pas perdu,  à la fois, ses enfants  et la santé ? En cette page, tous les malheureux peuvent se reconnaître, jusqu’au manœuvre dont le seul intérêt  qu’il trouve à son travail  est tout entier résumé par l’argent qu’il espère toucher.  Qu’une telle page existe dans la Bible nous dit, déjà,  que nos récriminations  , nos désespérances mêmes, sont bien normales et légitimes.

Pourtant  il nous faut garder devant les yeux  l’ensemble du.livre de Job qui ne se réduit pas seulement aux protestations du juste meurtri.

Le livre nous montre la véritable nature du désir de Job. Son désir est plus profond que ses misères. Il est resté fidèle à la foi en Dieu. Ce Dieu, il ne le comprend plus.Mais il croit,.malgré tout, qu’il est son Dieu juste et bon. Chaque fois que ses amis,et jusqu’à sa femme,  lui suggèrent d’abandonner son Dieu, Job réaffirme sa confiance. Voici un homme qui a su découvrir en lui un désir plus profond que le désir d’être en bonne santé, plus profond même que. Le désir de comprendre. Son désir est de rester ami de son Dieu, respectueux de sa transcendance qu’aucune intelligence humaine ne saurait maîtriser. Ce désir-là,  aucun malheur ni la mort même ne parviendront à  le détruire.

La page d’évangile que nous lisons peut prendre sens.  Jésus  guérit la belle mère de Pierre

L’étonnant n’est pas cette guérison. L’étonnant n’est pas dans les nombreuses guérisons  que raconte l’évangile. L’étonnant est que jésus n’ait pas  guéri tous les malades de la Palestine de son temps. Ces guérisons sont des signes d’autre chose. Elles sont les signes qui peuvent révéler, c’est leur but   la vraie nature du désir que tout homme porte en lui, même s’il ne s’en rend pas compte encore. Ces guérisons nous disent que jésus veut sauver le bien de l’homme. Mais les guérisons qu’il n’a pas accomplies nous disent,  en complément, combien la santé que Dieu veut donner à  tous n’est pas de l’ordre de la terre. Ce qu’il veut donner à chaque homme , c’est la santé éternelle ,  c’est la solidité d’une vie humaine qui saura franchir jusqu’à la mort humaine. Un jour,  jésus lui-même sera pris dans les souffrances du corps comme dans les terribles angoisses du cœur au cours de sa passion. Alors que son désir humain le poussera, comme nous, à supplier le Père d’être délivré de cette heure  il acceptera d’en être délivré à la manière dont Dieu désire le faire. Or le désir de Dieu est de nous libérer tous dans une résurrection définitive qui laisse à la maladie et à la mort le temps de faire son œuvre. Cette œuvre, c’est encore le Christ de la Passion qui nous l’indique lorsqu’il dit, : »Père je remets mon esprit entre tes mains « .

Que nis souffrances nous ouvrent à cette même espérance d’éternité !Qu’elle nous dévoile notre désir le plus authentique qui se trouve anesthésié par notre bien-être !Qu’elle nous révèle combien ce désir et le désir de Dieu ne font qu’un : vouloir vivre éternellement, amen !

Vendredi 5 février 2021

Comme les autres prophètes avant lui, Jean-Baptiste annonçait qu’il fallait se tourner vers Dieu et se détourner du mal. C’est en exerçant ce rôle prophétique qu’il avait reproché à Hérode sa méconduite avec Hérodiade, la femme de son propre frère. La haine et la vengeance de cette dernière ainsi que l’immoralité d’Hérode sont à la base de la mort tragique du Baptiste.

Seigneur, tu sais mieux que quiconque quels dégâts directs et collatéraux nos péchés peuvent provoquer en nous-mêmes et autour de nous. Nous te demandons d’illuminer nos cœurs et notre intelligence afin que la splendeur de ta Parole nous aide à renoncer au mal et à vivre dans la vérité et dans l’amour (Mc 6, 14-29).

Jeudi 4 février 2021

Jésus envoie ses disciples en mission par équipe de deux personnes. Il leur donne quelques recommandations qui les invitent à être totalement disponibles : ils ne devront pas s’encombrer de choses matérielles, ni s’attacher à un seul lieu. Comme message, ils annonceront la conversion des cœurs. Ils seront dotés du pouvoir de chasser les esprits mauvais et de guérir les malades.

Seigneur Jésus Christ, tu envoies aussi ton Eglise aujourd’hui dans le monde proclamer la proximité du Règne de Dieu et appeler les hommes et les femmes à la conversion. Donne à chacun d’entre nous le discernement nécessaire pour que, en nous soutenant les uns les autres, nous nous consacrions entièrement à l’annonce de l’Evangile par des paroles justes et par une solidarité qui soulage nos contemporains de toutes leurs peines (Mc 6, 7-13).

Mercredi 3 février 2021

Jésus revient dans son pays. Malgré un enseignement de qualité dispensé à la synagogue et l’écho des miracles qu’il accomplit, ses compatriotes ne veulent voir en lui que le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon et celui dont les sœurs sont mariées dans le coin. Jésus est étonné mais respecte leur manque de foi.

 

C’est une déception pour lui de constater qu’un prophète n’est méprisé que dans sa parenté et son propre pays. Mais, ce n’est pas pour cela qu’il s’arrête. On le voit continuer son chemin et sa mission en enseignant et en guérissant les malades sans se décourager.

 

Seigneur, tu sais qu’il nous arrive et il nous arrivera de rencontrer des difficultés dans notre mission de disciples du Christ; que des peines et des adversités peuvent venir de nos proches et même de nos propres limitations; mais donne-nous le courage et la persévérance comme Jésus afin qu’avec lui et à sa suite, nous continuions, à temps et à contre-temps, notre mission d’annoncer à nos frères et sœurs la Bonne Nouvelle du salut (Mc 6, 1-6).