Lundi 26 avril 2021

L’image du Bon Pasteur nous révèle trois idées fortes:                                                   a) elle nous parle de la grande sollicitude de Dieu pour tous les hommes et pour chaque personne en particulier;                                                                                        b) c’est une invitation pour que nous puissions accroître notre confiance en Dieu dont Jésus-Christ révèle le visage aimant;                                                                               c) c’est aussi une invitation à nous associer aujourd’hui à la mission du Bon Pasteur, en protégeant et en guidant nos frères et sœurs vers Dieu, leur Sauveur.

Dieu notre Père, ton amour pour nous est si grand que tu nous as envoyé ton Fils Jésus Christ pour qu’il nous conduise vers toi en toute sécurité, donne-nous de lui faire totalement confiance et d’imiter son exemple en nous associant à sa mission de Bon Pasteur pour le salut du monde (Jn 10, 1-10).

 

4e dimanche de Pâques B – 25 avril 2021

« Ecoutez le bon Berger … »

Aujourd’hui, nous célébrons le dimanche du Bon Berger. Ce Dimanche nous envoie en premier lieu à l’attitude des brebis qui doit être d’écouter la voix du Berger et de le suivre. Ecoutez avec attention, obéir à sa parole, le suivre avec une résolution qui engage toute l’existence : la compréhension, le cœur, toutes les forces et toutes les actions, en suivant les pas du bon Berger. Le Christ est le véritable bon Berger qui a donné sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10,11), en s’immolant sur la croix. Il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent, comme le Père le connaît et comme Il connaît aussi le Père.

L’évangile nous dit :« Les brebis connaissent et écoutent sa voix » : Pour que notre identité nous soit révélée, il est nécessaire d’être attentif pour reconnaître la voix du Bon Berger parmi toutes celles qui peuvent résonner dans notre vie. Alors il est bon de se demander à quelles voix nous sommes le plus sensibles et qui est le Berger que nous écoutons le plus volontiers. Car il en va de notre vie.

Soyons donc attentifs à la qualité de la voix du Berger, à nos choix, à nos réponses et à nos décisions. Au besoin, n’hésitons pas à discerner avec l’aide de l’Esprit Saint celui que nous pouvons suivre comme référence et bon Berger, qui a donné réellement  sa vie pour nous. Jésus accomplit alors la grande mission que le Père lui a confiée, qui est la protection de ses brebis avec une fidélité qui ne permettra à personne de les prendre de ses mains. C’est ici que nous trouvons la force et l’assurance  face aux difficultés de la vie, nous, qui sommes un troupeau faible et soumis à différentes épreuves sous la protection du bon Berger.

Dimanche du bon Berger, autrement aussi dimanche des Vocations. C’est une journée d’invitation à la réflexion : quand on parle de vocation, on parle de ce qui touche l’être humain au plus intime de sa liberté. C’est aussi une journée d’invitation à la prière. Pour qu’une liberté humaine découvre son chemin, elle a besoin d’être éclairée et stimulée. C’est le rôle de l’Esprit Saint.

Le mariage étant aussi une vocation, il constitue une réponse à l’appel spécifique à vivre l’amour conjugal comme signe  de l’amour entre le Christ et l’Église. Par conséquent la décision au mariage et à une famille doit être le fruit d’un discernement vocationnel. Il est inscrit dans la nature même de l’homme et de la femme.

Ensemble avec la vierge Marie, appelons alors ce bon Pasteur qui est son fils Jésus  à être une lumière sur notre vocation, sur le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres  ainsi que sur  les baptisés pour qu’ensemble nous soyons toujours au rendez-vous du grand mystère de notre Foi.

Magloire,ofm

Le Père Magloire Nyembo Kahambwe a rejoint récemment l’équipe des prêtres de l’Unité Pastorale de Gembloux. Il réside à Grand-Manil. 

Samedi 24 avril 2021

Certaines paroles de Jésus peuvent être si tranchantes qu’elles peuvent heurter notre sensibilité ou aller à l’encontre de notre façon de vivre et de penser. Face à elles, nous pouvons choisir : quitter la compagnie de Jésus ou continuer à le suivre comme notre seul et vrai Maître.

Seigneur Jésus Christ, donne-nous ton Esprit Saint afin qu’il nous rappelle le vrai sens de ta Parole et qu’il nous aide à te rester fidèles tout au long de notre vie (Jn 6, 60-69).

Vendredi 23 avril 2021

Manger la chair de Jésus et boire son sang nous permettent de nous unir à lui et à son Père de telle manière qu’il va demeurer en nous et nous en lui. Par cette unité et communion, nous vivrons de la vie de Dieu et nous tendrons sans encombre vers la vie éternelle.

Père Tout-puissant, chaque eucharistie que nous mangeons, c’est ton Fils Jésus Christ que nous recevons en nous et qui nous unit à toi; donne-nous la grâce de vivre sous la protection et la conduite de l’Esprit Saint afin qu’à la fin de notre vie terrestre nous ayons la joie de contempler sans fin ta face (Jn 6, 52-59).

Jeudi 22 avril 2021

Le Fils qui est descendu du ciel est le seul à mieux connaître le Père, le seul à l’avoir vu et le seul à pouvoir mieux le révéler. Il est le vrai pain descendu du ciel et qui donne vie au monde.

Père Tout-puissant, fortifie notre foi en ton Fils Jésus Christ et attire-nous vers lui afin qu’en mangeant sa chair livrée pour nous, nous accédions à la vie éternelle que tu as préparée pour tes enfants depuis la création du monde (Jn 6, 44-51).

Mercredi 21 avril 2021

Jésus nous révèle qu’il est descendu du ciel pour accomplir la volonté de son Père. Celui-ci veut qu’aucun de ses enfants ne puisse se perdre. Il veut que tous soient sauvés et ressuscitent tous au dernier jour pour entrer dans la vie éternelle.

Père éternel, aide-nous à voir en ton Fils Jésus Christ celui qui est venu accomplir ta volonté de nous sauver tous; donne-nous la grâce de le suivre fidèlement chaque jour afin que nous ayons part à sa résurrection  (Jn 6, 35-40).

Mardi 20 avril 2021

Le peuple hébreu avait vu dans la Manne un signe de la bonté de Dieu et sa confiance en Dieu était renforcée. Nous les chrétiens, nous croyons que Jésus est le vrai Pain descendu du ciel par lequel le Père nous donne la vie en plénitude.

Seigneur Dieu, l’Eucharistie que nous célébrons, c’est le signe de ton immense amour pour tous les hommes; que la vie de ton Fils donnée pour le monde vienne combler entièrement nos existences ( Jn 6, 30-35).

Lundi 19 avril 2021

A ceux qui le cherchaient après la multiplication des pains, Jésus leur donne le conseil de ne pas travailler pour la nourriture qui se perd, mais bien pour celle qui se garde jusque dans la vie éternelle.

Seigneur Jésus Christ, creuse en nous la soif et la faim des biens spirituels afin que, dans la foi et l’espérance, nous puissions rechercher les réalités d’en haut par lesquelles nous nous rapprocherons chaque jour plus de toi (Jn 6, 22-29).

3e dimanche de Pâques B – 18 avril 2021

Ac 3,13-15.17-19 ; 1 Jn 2,1-5a ; Lc 24,35-48.

« Il ouvrit leur intelligence à la compréhension des écritures » ( Lc  24,45).

Chers frères et sœurs,

Si l’Évangile  de ce dimanche nous raconte avec tant de détails ce récit des disciples d’Emmaüs, c’est sans doute pour nous inviter à nous projeter dans le désespoir de ces deux disciples.

Après la mort de Jésus, ses disciples avaient un sentiment que leur vie n’avait plus de sens ; tout espoir était perdu. Leur aventure avec Jésus s’est arrêtée au sommet du mont Golgotha. Deux d’entre eux ont décidé de quitter Jérusalem pour rentrer à Emmaüs. Ils marchaient sur la route tout triste ; complètement déçus par la mort de Jésus ; car rien ne justifiait sa mort ; lui qui était pourtant si puissant par ses actes et ses paroles. C’est tellement injuste de la part des autorités juives de le faire mourir ; d’autant plus qu’elles auraient dû pouvoir interpréter les écritures, mais ils étaient aveuglés. « Vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs ». Il y a une différence entre attendre le Messie et reconnaître qu’il est là ! Comment les « autorités » juives    (l’institution, les grands prêtres) auraient-elles pu y croire? Ce n’était pas possible. C’est pour cela que Jésus devait mourir et ressusciter pour provoquer un choc qui change les cœurs.

Non seulement que la mort de Jésus était injuste comme Pierre l’a dénoncée dans les Actes des apôtres : « vous avez renié le saint et le juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier » (Ac 3,14) , mais en plus elle a déçu les attentes de ses disciples : « Et nous qui espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël » (Lc 24,21).

Curieusement, un compagnon les rejoint sur leur chemin. Il ne s’impose pas, il leur laisse le temps d’exprimer leur déception et aussi leur stupéfaction suite aux dires de « quelques femmes comme quoi Jésus serait vivant ». C’est alors que Jésus leur parla : « Esprit sans intelligence. Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit. Ne fallait-il pas que le Christ souffrît sa passion pour entrer dans sa gloire ? » ( Lc 24,46). Ces paroles de Jésus à la fois touchent le cœur de ces disciples et change leur regard. Mais ils ne le reconnaissent pas encore parce que le chagrin, l’angoisse et la tristesse avaient fermé leurs yeux.    Au moment d’entrer dans l’auberge, les disciples demandent à Jésus : « reste avec nous car il se fait tard » (Lc 24 ,29).

Finalement, après leur avoir parlé et partagé le pain qu’ils l’ont reconnu : « il ouvrit leur intelligence à la compréhension des écritures ». Nous avons besoin des enseignements en ces jours qui nous rappel de vivre le commandement d’amour et du pardon  pour garder notre intelligence ouverte aux mystères de l’écriture.

Frères et sœurs, les disciples d’Emmaüs, c’est nous bien entendu, nous qui pouvons aussi avoir des attentes totalement déçues, ou des crises intérieures conséquentes à des injustices de tous ordres. Nous qui sommes tristes pour de multiples raisons.

Par ce récit, le Christ nous rassure de sa présence, il est là, notre compagnon de route. Il ne vient pas pour nous éviter les souffrances qui jalonnent plus ou moins toute notre vie, mais il entend simplement partager ce que nous vivons et faire entrer dans les divers événements de notre vie, la puissance de son Espérance et de sa Résurrection.

En ce temps de crise, où nous n’entendons parler que des morts, des dépressions, d’échecs, nous cherchons la présence du Christ ; et pourtant il est là, il marche avec nous pour réchauffer nos cœurs, les rendre brûlants. Il nous parle et en particulier par les écritures. Mais comment le reconnaître ? Car souvent la tristesse, l’angoisse nous empêchent de reconnaître que nous ne sommes pas seuls. seuls.                                Invitons le Christ dans notre vie, il nous ouvrira les yeux de la foi pour le reconnaître dans la parole de l’Évangile et dans le partage avec le pauvre, avec celui qui souffre et le prisonnier.

En retournant aujourd’hui à notre Jérusalem (nos maisons, nos lieu des rencontres et du travail), soyons des témoins de la Résurrection du Christ lui qui est « notre défenseur devant le père » (1 Jn 2,1). Amen

Abbé Hugues MBATIZOMA