Mardi 1er juin 2021

En évitant le piège que lui tendaient les pharisiens et les hérodiens, Jésus leur disait: « rendez à César ce qui est à César; et à Dieu ce qui est à Dieu ». Avec cette affirmation, il ne met pas César au même rang que Dieu. Il nous recommande simplement d’accomplir aussi bien nos devoirs politiques que ceux envers Dieu. Mais, en subordonnant les premiers à la Volonté de Dieu, qui seul, mérite l’adoration.

 

Seigneur Jésus, tout en affirmant la primauté de Dieu, tu reconnais pourtant l’autonomie des réalités terrestres, donne-nous la grâce d’éviter le piège qui nous est tendu tous les jours, celui de mettre les créatures à la première place au lieu d’aimer et d’adorer de tout notre cœur, la Trinité Sainte, le Dieu unique, créateur et Sauveur (Mc 12, 13-17).

Samedi 29 mai 2021

Parce que tout pouvoir lui a été donné au ciel et sur la terre, Jésus agit avec l’autorité qu’il a reçue de son Père, le Dieu créateur. Il est le seul qui connaît parfaitement la vraie volonté de Dieu et le seul qui peut mieux la révéler aux hommes.

Seigneur Jésus Christ, nous tes disciples, nous croyons que le Père t’a donné tout pouvoir au ciel et sur la terre; rassemble tous les hommes de la terre en une seule famille et conduis-les avec ta sollicitude de Bon Pasteur jusque dans la Maison du Père éternel (Mc 11, 27-33).

Vendredi 28 mai 2021

À partir de l’expérience du figuier desséché, Jésus recommande à ses disciples d’avoir une foi solide en Dieu quand ils prient. Il leur demande d’enlever tout doute et toute rancune de leur cœur lorsqu’ils entrent dans la prière.

 

Seigneur Jésus Christ, aide-nous à progresser vers une foi capable de soulever les montagnes afin que nous soyons toujours sûrs d’obtenir immédiatement tout ce que nous demandons à ton Père dans la prière (Mc 11, 11-25).

Jeudi 27 mai 2021

Si Jésus nous pose aussi, aujourd’hui, la même question qu’à l’aveugle Bartimée : «que veux-tu que je fasse pour toi ? », Quelle est la seule chose importante et nécessaire, qui va changer radicalement les conditions de notre existence, lui demanderions-nous ?

Seigneur Jésus Christ, comme tu le vois, nous nous préoccupons de mille et une choses et notre cœur oscille entre plusieurs désirs, que ton Esprit Saint nous éclaire afin que nous puissions demander à ton Père l’unique nécessaire qui transformera fondamentalement notre vie (Mc 10, 46b-52).

Mercredi 26 mai 2021

Comme les disciples Jacques et Jean, il nous arrive aussi, quelques fois, d’avoir le désir d’être le plus grand ou d’être le premier et le meilleur de tous en occupant les places d’honneur.

Seigneur Jésus Christ, comme toi qui es venu parmi nous pour servir et non pour être servi, apprends-nous à suivre tes traces en éprouvant plus de joie à rendre service au prochain que de nous préoccuper de notre position sociale ou hiérarchique (Mc 10, 32-45).

Mardi 25 mai 2021

Jésus répond à Pierre en lui disant que ceux qui auront tout quitté «à cause de l’Evangile» pour le suivre, même si la persécution ne les épargnera pas, auront le centuple sur la terre et leur avenir sera la vie éternelle.

Seigneur Jésus Christ, tu sais combien nous sommes fortement attachés à nos parents, à nos frères et sœurs, à nos conjoints, à nos enfants et aux biens matériels que nous avons acquis, etc.; aide-nous avec la grâce de ton Esprit Saint afin que ces différents liens ne nous empêchent pas de travailler efficacement pour la cause de ton Évangile et à la venue du Règne de Dieu dans le monde (Mc 10, 28-31).

Lundi 24 mai 2021 – Mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise

Avant de mourir sur la croix, Jésus demande à Marie sa mère de considérer désormais Jean comme son fils. Il demande aussi à son disciple bien-aimé de prendre Marie comme sa propre mère.

Seigneur Jésus Christ, tu nous as donné ta Mère pour qu’elle soit la Mère de ton Église, exauce les prières que nous te présentons par son intercession (Jn 19, 25-34).

Le 21 novembre 1964, le pape Paul VI promulgait la Constitution sur l’Eglise et déclarait Marie, Mère de l’Eglise.
Le 11 février 2018, le pape François demandait que l’Eglise célèbre la mémoire de Marie sous ce vocable le lundi de Pentecôte, jour de l’effusion de l’Esprit qui marque la naissance de l’Eglise.