2e dimanche de l’Avent : L’espérance qui annonce

L’annonce du Royaume par Jean exprime une exigence forte. Sa prédication peut nous interpeller aujourd’hui. Avec le Baptiste, nous sommes vivement exhortés à préparer le chemin du Seigneur, en témoignant par notre vie de la bonne nouvelle que Jésus vient apporter aux pauvres.

Cette bonne nouvelle requiert de notre part l’audace d’agir en vue d’un vrai changement, à la fois individuel et collectif. Un tel changement ne peut en aucun cas se limiter à une transformation superficielle ou à des demi-mesures. Il s’agit que l’humain s’engage tout entier, jusqu’au cœur et aux racines, dans une totale conversion de vie.

L’évangile de ce jour peut être compris comme un appel à imiter le mode de vie humble et pauvre de Jésus. À travers nos gestes de partage et de solidarité avec les plus pauvres, puissions-nous répondre à l’exhortation exprimée par saint Paul dans la deuxième lecture de ce dimanche : « Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu ».

Dans le cadre de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens (18 au 25 janvier 2020)

Le doyenné de Gembloux
et l’Eglise Protestante Unie de Belgique/Paroisse de Gembloux vous invitent à

La célébration œcuménique

         « Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire »   (Actes 28,2)

Lieu : Temple Protestant (Rue Paul Tournay, 23, 5030 Gembloux)
Date : le jeudi 23 janvier 2020
Heure : 20h00
Prédicateur : Madame Marie-Elisabeth KIESSEL (Bibliste)

Entrée : Libre

*Pasteur Georges QUENON, Rue Paul Tournay, 23, 5030 Gembloux, GSM 0494 42 13 80, g.quenon@epub.be

*Abbé Etienne KAOBO SUMAÏDI, Place André Henin, 1, 5030 Gembloux, Tél. 081 61 32 61 doyen2gembloux@gmail.com

 

 

LA SIGNIFICATION ET LA VALEUR DE LA CRÈCHE

LETTRE APOSTOLIQUE

Admirabile signum

DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS SUR

LA SIGNIFICATION ET LA VALEUR DE LA CRÈCHE

  1. Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu’Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.

Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l’installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques… C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée.


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En Avent …

 

 

 

 

 

 

1er dimanche : L’espérance en éveil

Au début de notre marche vers Noël, nous sommes invités à nous réveiller : « c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil », « veillez », « tenez-vous prêts ». Cette invitation peut résonner comme un appel à revivifier notre vocation de former la famille des enfants de Dieu, avec une ouverture et une attention spéciales envers les pauvres.

Dans cette marche vers Noël, c’est à une veille joyeuse et riche d’Espérance que nous sommes conviés : notre Seigneur vient, en lui s’ouvre un avenir. Cet avenir fécond, juste et paisible ne se déploiera pas sans nous. Qui que nous soyons et où que nous nous trouvions, nous sommes invités à agir, à faire advenir ce monde meilleur en nous engageant pleinement et librement à la suite de Jésus.

C’est cadeau

Un article de l’ ABBÉ THOMAS POUSSIER paru sur Padreblog

Dans un mois, c’est Noël ! Si nous avons cette chance, nous allons nous rassembler autour de notre famille. Qui dit Noël dit cadeaux… et il serait dommage de ne voir dans l’échange des cadeaux le 25 décembre qu’une suspecte emprise commerciale sur nos relations. Et si nous en profitions pour convertir notre regard sur les cadeaux afin de vivre de belles conversions ?

Un cadeau, en effet, renvoie bien plus que ce qui est concrètement offert à l’autre. Le cadeau est un signe puissant. C’est même un triple signe.

lire la suite : https://www.padreblog.fr/cest-cadeau? fbclid=IwAR0T75zFHB4_37a4dLayclSE4hrs0V-HJZZdwIaxfKD18JfRIpsdjaH8I5c

Croisillon: se former à rester jeune avec les jeunes

L’improvisation et l’amateurisme n’ont pas la côte. Pourtant, dans l’Église, l’animation de jeunes est restée jusqu’ici un domaine où gérer l’impromptu et faire avec des bouts de ficelle étaient la norme. Bonne nouvelle, il est désormais aussi possible de s’y former. Découvrez Croisillon: la formation à l’animation et à l’accompagnement chrétiens de groupes de jeunes.
En animation de jeunes comme en improvisation théâtrale, la bonne volonté ne suffit pas. Il n’y a pas de recette miracle: une fois quelques lignes directrices mises en place, seule la pratique permet d’atteindre ce degré d’aisance qui permet de transformer l’utilisation du peu de moyens disponibles en art. Cet art, c’est celui de s’ouvrir aux jeunes, de savoir les accompagner dans ce qu’ils vivent — eux — et pas dans ce que nous voulons pour eux. Cet art, c’est celui de la bienveillance, c’est savoir — à travers eux — dire oui aux imprévus de Dieu. Saviez-vous qu’en improvisation, une règle de base est de ne jamais dire non? Il en va de même en animation de sens et foi où il s’agit d’apprendre à faire avec ce que chacun propose. La formation Croisillon va conduire les participants, non pas à tout accepter sans discernement, mais à comprendre avec bienveillance les attentes des jeunes, à se laisser déplacer avant de formuler une réponse qui les rejoigne et qui — peut-être — les déplacera à leur tour.
Cette pratique s’exercera concrètement durant 8 sessions étalées sur 18 mois, par le partage de la vie de groupe avec une vingtaine d’autres personnes. Croisillon se situe donc au croisement entre formation d’animateurs de mouvements de jeunesse et certificats universitaires en pastorale, sans toutefois en remplacer aucun des deux. Si vous avez suivi un de ces parcours, il sera indéniablement utile au groupe. Sinon, l’idée sera d’apprendre à faire équipe avec des personnes aux talents variés.
Les pré-inscriptions à la formation promettent un groupe hétéroclite permettant une expérience ecclésiale et un partage riches. Que vous soyez déjà en route avec la jeunesse ou que vous n’ayez que votre bonne volonté, ce parcours bénéficiera de manière globale à la pastorale des jeunes dans les prochaines années. Il n’y a par contre pas encore d’inscrits du diocèse de Namur. Nous comptons donc sur vous pour porter cette composante essentielle de la vie de l’Église.
Info: www.facebook.com/croisillon – olivier.caignet@gmail.com.
(http://www.diocesedenamur.be)

A la suite de Marie, soyons proches de nos frères et sœurs !

En ce mois de mai consacré à la Vierge Marie, arrêtons-nous un instant sur la Visitations (Lc, 1, 39-47). En visitant sa cousine Elisabeth, Marie, la Mère de Dieu et notre Mère, nous rappelle qu’en Jésus-Christ, son Fils,  Dieu « se fait proche de nous » et nous invite à nous rapprocher les uns des autres, en partageant nos joies et nos épreuves.

 

  1. En pensant à la Visitation de Marie à Elisabeth, c’est d’abord à Dieu lui-même qui se rend proche de l’homme que nous devons nous tourner en premier.

Nous lisons de la première lettre de Saint Jean : « En ceci s’est manifesté l’amour de Dieu pour nous: Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui » (1jn 4, 9).

Ceci me fait penser à ce que le Pape Jean-Paul II avait écrit pour introduire la réforme du rosaire dans son exhortation Rosario Virginae Mariae. Pour lui, et je suis d’accord avec lui, par la récitation du rosaire, les chrétiens contemplent avec Marie et par Marie, le mystère de Dieu accompli en Jésus-Christ. Continuer la lecture

Rallumer le feu de la foi et de l’espérance

A la veillée pascale, le feu nouveau sera allumé pour initier la célébration de Pâques. Et du cierge pascal, qui est le Christ comme « Lumière du monde », chaque chrétien présent allumera aussi sa bougie pour signifier son rattachement au Christ, pour confesser sa foi et proclamer son espérance. Ce qui nous rappelle que la célébration de la résurrection de Jésus ne se limite pas seulement à la liturgie du jour de Pâques, mais se prolonge dans la messe quotidienne et hebdomadaire et surtout dans notre existence de chaque jour là où nous sommes confrontés aux épreuves.

1. Face à tout obstacle

Parmi les récits de la résurrection, il y a celui de trois femmes qui se rendent au tombeau de Jésus pour lui rendre un dernier hommage. Avec tristesse, elles viennent accomplir le rite funéraire sur le corps de Jésus qui a été enseveli dans la précipitation. Pour elles, Jésus est bel et bien mort. On ne peut rien face à la mort. Celle-ci est le plus grand obstacle à la vie. Avec du recul, nous pouvons constater qu’elles n’ont eu qu’un regard humain sur ce qui s’est passé quelques jours auparavant. Continuer la lecture