5e dimanche de Pâques C – 15 mai 2022

L’amour, signe distinctif des chrétiens

Les chrétiens comme disciples du Christ ressuscité devraient être reconnus par l’amour mutuel. Car, c’est l’amour qui permet de construire un ciel nouveau et une terre nouvelle. Et, nous savons que cet amour par lequel les chrétiens sont identifiés à un modèle : l’amour même de Dieu, que le Christ a manifesté sur la croix.

  1. Des signes identifiant des personnes et des catégories sociales

«Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres », dit Jésus à ses disciples.

Dans toute société humaine, chaque profession (médecin, magistrat, policier, etc.,) a un signe qui l’identifie. Plus encore, à l’intérieur de certaines professions (comme dans l’armée), des insignes particuliers identifient les différentes catégories des personnes. Et ces signes extérieurs, tout en identifiant un groupe social ou une profession, différencient les hommes et les femmes au sein de la société. Continuer la lecture

Dimanche de Pâques – 17 avril 2022

Croire au Christ ressuscité et témoigner de l’espérance qui nous habite              Jn, 20  1-9

Le Christ Jésus est ressuscité d’entre les morts et la mort n’a plus aucun pouvoir sur lui. Il est vivant pour toujours. Ainsi, si nous croyons en lui, nous aussi nous ressusciterons, nous serons toujours vivants et lui nous donnera la vie en plénitude.

La résurrection du Christ fonde ainsi la foi des Apôtres et la nôtre, comme disait saint Paul : « Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre foi est vaine ». Et en fondant ainsi notre foi, la résurrection du Christ soutient notre espérance à travers notre marche sur la terre. C’est pourquoi nous voulons partager aux autres notre espérance.

  1. Voir le tombeau vide et croire en la résurrection

Saint Jean nous rapporte que lorsque le disciple que Jésus aimait entra dans le tombeau : « Il vit et cru »

La foi de ce disciple qui est un peu éloignée de la remarque de l’Apôtre Thomas qui disait aux autres disciples : « Tant que je ne vois pas ses mains avec la marque des clous et que je ne mets pas la main dans son côté, je ne crois pas (Jn 20,25-26).

Voir et croire et un réel problème dans lequel se situaient les disciples du Christ, et nous aussi parfois. Pour l’Apôtre Thomas « voir » signifiait pour lui avoir la preuve matérielle de la résurrection de Jésus de Nazareth. Voir Jésus en train de ressusciter, aurait été pour Thomas la preuve irréfutable.

Mais pour Jean, c’était d’abord la confiance en Jésus Christ qui lui permettait de « voir » le lien entre cette pierre qui était enlevée du tombeau avec le fait que tout ce qui avait servi pour l’ensevelissement de Jésus était là et avec le fait que le tombeau était vide.

Avec tous ces détails ensemble et son grand amour pour son Maître, Jean a établi le lien entre ce qu’il a vu et ce que Jésus avait déjà annoncé auparavant, à savoir qu’il ressuscitera le troisième jour. Jean a également vu le lien entre tous ces détails avec toutes les Écritures qui annonçaient la puissance de Dieu.

  1. La résurrection de Jésus et la nôtre

Jésus ressuscité avait dit à l’Apôtre Thomas : « Heureux ceux qui croiront sans avoir vu ». Et nous, aujourd’hui, en célébrant la fête de Pâques, nous adhérons personnellement et communautairement, à cette foi qui nous a été transmise depuis les Apôtres.

En effet, une chose est de croire que le Christ est ressuscité, une autre est celle de voir le lien que nous avons avec la résurrection du Christ qui a eu lieu il y a deux mille ans. Saint Paul nous rappelle ce lien : « Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ ». C’est-à-dire que, parce que le Christ est ressuscité et comme lui, nous aussi, si nous croyons en lui, nous ressusciterons.

Alors, qu’est-ce donc, pour nous, aujourd’hui, « être ressuscité » ? C’est d’abord la transformation intérieure que tous nos efforts de Carême nous ont apportés : nous sommes devenus des êtres renouvelés par la grâce du Christ ressuscité.

Ensuite, la résurrection du Christ nous invite à ne chercher que les réalités d’en-haut, à élever notre cœur à la taille de l’amour de Dieu et à élever notre humanité pour la rapprocher davantage de Dieu. C’est ce que Saint Paul nous recommande, lorsqu’il nous dit : « Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu »

Croire en la résurrection du Christ, c’est, enfin, garder la ferme espérance que la vie triomphe toujours de la mort. Comme le Christ est ressuscité, nous aussi, nous ressusciterons. Avec le Christ qui a vaincu le mal, nous triompherons aussi du mal. Et, face à l’avenir, si nous rencontrons des épreuves ou des obstacles sur notre route, nous n’aurons pas peur de les affronter car nous savons que le Christ ressuscité est à nos côtés.

  1. Témoigner de la résurrection

Si nous-mêmes nous voyons le lien qu’il y a entre la résurrection du Christ et la nôtre, c’est pour que nous allions témoigner de ce lien aux autres hommes.

Saint Pierre affirme : « Il nous a chargé d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts. C’est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : « Tout homme qui croit en lui, reçoit le pardon de ses péchés ».

Être témoin de la résurrection, ou du Christ ressuscité, c’est être aujourd’hui témoin de l’espérance que la vie a le dernier mot sur la mort. C’est garder la joie de vivre et la partager quoi qu’il arrive. C’est ce que le pape François recommandait dans une homélie en 2017. Un chrétien ne doit pas avoir constamment « une tête d’enterrement ». Il doit diffuser la joie que Jésus ressuscité l’a définitivement sauvé. Il doit partager un regard optimiste sur les réalités du monde et face à l’avenir. Il doit être témoin de l’espérance qui l’habite.

*

Oui, le jour de Pâques, nous redisons ce point central de notre foi : Jésus Christ est ressuscité d’entre les morts et la mort n’a plus aucun pouvoir sur lui. Il est vivant pour toujours. En croyant ainsi en lui, nous découvrons l’espérance de notre propre résurrection.  Animés par cette foi et cette espérance, nous les disciples du Christ, nous relayons le témoignage des Apôtres pour annoncer aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui que la véritable vie et le salut de l’humanité nous viennent de Dieu par Jésus Christ.

 

Abbé Étienne Kaobo Sumaidi

Gembloux, le 17 avril 2022

Dimanche des Rameaux et de la Passion C – 10 avril 2022

« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Avec tous les chrétiens du monde entier, nous entrons aujourd’hui dans la Semaine Sainte. En ce dimanche, nous faisons mémoire de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Son voyage a commencé en Galilée, Il est sur le point de se terminer. Aujourd’hui, c’est la dernière étape et Jésus s’arrête sur le Mont des Oliviers, il envoie deux de ses disciples lui chercher une monture.

Jusqu’à présent, le Messie vivait caché. Mais en ce jour, il veut prendre possession de la ville sainte et du temple. C’est ainsi qu’il va révéler la véritable mission du nouveau pasteur d’Israël. Il n’arrive pas sur un char, comme le ferait le chef d’une armée libératrice, mais sur un petit âne. Et lors de son entrée, il est acclamé par la foule les rameaux d’olivier répandus sur le passage de Jésus lui font un tapis triomphal. Pleine d’enthousiasme, la foule crie « Hosanna ».

Le même Jésus entre aussi dans nos villes et nos villages en ce dimanche, Il veut nous rejoindre au cœur de nos vies et se présente à nous comme le seul qui peut nous délivrer de tous nos esclavages à travers son agonie, sa mort et sa résurrection.

Saint Luc évoque en quelques mots très simples cette lente agonie de Jésus dans la nuit, seul, abandonné même de ses amis qui se sont endormis. Et cette agonie, cette angoisse qui le fait s’écrouler en larmes, l’Evangéliste nous la décrit comme un combat, une lutte solitaire dans la nuit, qui évoque le combat de Jacob avec l’Ange au livre de la genèse. De ce combat terrible, Saint Luc nous a conservé quelques gémissements et une phrase qui en dit long sur ce qui s’est passé : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ».

Ce chemin que nous trace Jésus, entre la gloire et la Croix, entre les réussites éphémères et l’effondrement de tout espoir, préfigure, d’une certaine façon, nos propres chemins. Si la Passion de Jésus nous touche à ce point, c’est parce qu’elle nous révèle que Dieu est venu nous rejoindre jusque là

Nous allons rentrer chez nous avec un rameau béni. Ce rameau va nous rappeler que nous avons chanté : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Il doit aussi nous rappeler que Jésus a besoin de nous. Saisi par l’angoisse de la mort, il a voulu que les siens demeurent avec lui sous les oliviers de Gethsémani. C’est le même appel qu’il nous adresse en ce jour. Alors oui, que ce rameau emporté dans nos maisons soit le signe de notre engagement auprès du Seigneur.

7e dimanche dans l’année C – 20 février 2022

Le pardon, signe de l’humanité nouvelle inaugurée par le Christ

Jésus disait à ses disciples : « aimez vos ennemis ! »

Car aimer nos ennemis, c’est imiter la miséricorde même de Dieu et témoigner que nous sommes vraiment des filles et des fils de Dieu notre Père. Et en vivant ainsi, nous appartenons à l’humanité nouvelle inaugurée par Jésus Christ.

Nous retiendrons, ce dimanche, que le Christ nous invite à avancer vers une humanité nouvelle en renonçant à toute vengeance et en pardonnant à nos frères et sœurs de tout notre cœur.

  1. Avancer vers l’humanité nouvelle inaugurée par le Christ

Dans la deuxième lecture, Saint Paul nous donne les images de deux formes d’humanité. Et la vie d’un homme ou d’une femme se joue entre ces deux images qui sont aussi les deux visions de l’homme et qui révèlent deux types de comportement humain.

Adam: « l’homme ancien ». Avec Adam, c’est l’humanité dans ce qu’elle est ancrée dans la vie de cette terre. Les hommes sont préoccupés uniquement par les choses de ce bas monde. Leurs actions et réactions sont primaires : ils aiment ceux qui les aiment et haïssent ceux qui les détestent. Ils sont intéressés par les réalités mondaines. C’est l’image de l’homme qui rumine le mal, qui s’enfonce chaque jour plus dans le péché et se ferme à Dieu et à sa grâce.

Jésus Christ : « l’homme nouveau ». Le Christ, c’est l’homme venu d’en-haut qui est tout imprégné d’amour et de miséricorde. Tout ce qu’il fait est orienté vers le ciel, vers la réalisation de la volonté de son Père. Il manifeste un amour sans frontières dans tout ce qu’il accomplit. Il est l’homme nouveau et qui renouvelle notre humanité. Habité et guidé par l’Esprit de Dieu, il ouvre à l’humanité la voie du salut et de la vie en plénitude.

  1. Renoncer à la vengeance

La première lecture nous donne l’exemple de David qui renonce à la vengeance. La vengeance peut nous apparaître comme la solution ou l’unique recours par rapport à l’offense subie. C’est la réaction spontanée d’Abishai lorsque, avec David, ils trouvent le roi Saül endormi au milieu de ses soldats. Comme ce conseiller de David, combien de fois, nous aussi, notre première réaction ou idée de réaction est de rendre la pareille à celui ou celle qui nous a offensé !

Face à un mal subi, face à une blessure ou une offense, quelques fois, nous ne réagissons pas spontanément, mais nous gardons une rancune dans notre cœur. Ce qui nous pousse à alimenter continuellement la haine et l’animosité envers la personne qui nous a blessé. Même si la vengeance est momentanément contenue, elle finira tôt ou tard par exploser.

La vengeance n’est pas la solution qui nous honore comme disciples du Christ. D’abord parce que nous catégorisons les hommes et les femmes en « amis » que nous pouvons fréquenter et en « ennemis » envers qui nous manifestons notre haine. Ensuite, parce que, dans un esprit de vengeance, nous allons entretenir la rancune ou la rancœur. Ce qui, en réalité, va nous ronger nous-mêmes et éloigner notre cœur de la paix intérieure. Enfin, parce que, en nous vengeant, nous allons ajouter la violence à la violence. Ce qui défigure encore plus notre humanité !

  1. Pardonner de tout son cœur

À tous ses disciples d’hier et d’aujourd’hui, Jésus recommande d’aimer les ennemis, de faire du bien à ceux qui nous ont fait du mal et à bénir ceux qui nous maudissent. C’est une invitation à toujours prendre de la distance avant de réagir par rapport à une blessure subie et à agir sur la base de l’amour en suivant l’esprit de la nouvelle humanité inaugurée par le Christ.

Lorsque Jésus dit :« Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux », il tient compte du fait que pardonner n’est pas le premier réflexe qui nous vient à l’esprit lorsque nous sommes offensés. C’est pourquoi, il nous invite à élever notre regard et notre coeur vers Dieu, le Père de tous les hommes et les femmes et d’imiter son agir. Mais, surtout, nous tourner vers le Père pour lui demander son secours et la force de pardonner de tout notre cœur.

Retenons bien ce que Jésus nous dit : « si vous pardonnez, alors votre récompense sera grande dans les cieux et vous serez les fils du Dieu Très-haut ». Cette grande récompense commencera dès aujourd’hui. Car, lorsque nous pardonnons à notre prochain de tout notre cœur, nous accédons déjà, à ce moment-là, à la joie et à la paix intérieures. Nous verrons alors l’offenseur, non comme un ennemi, mais comme un frère ou une sœur à aimer. Nous aurons ainsi la joie de vivre et d’agir comme les filles et les fils de Dieu, notre Père à tous. C’est en cela que se manifeste le germe éclos de la nouvelle humanité inaugurée par Jésus Christ.

*

À nous qui sommes ses disciples, Jésus nous recommande d’aller plus loin dans notre amour. Il veut que nous ne limitions pas notre amour uniquement à ceux qui nous aiment en retour, mais que nous l’ouvrions également à nos ennemis. Car c’est de cette façon que, en imitant la miséricorde du Père, nous allons honorer davantage notre dignité de fils et filles de Dieu.

Demandons au Père de nous donner son Esprit Saint afin que nous renoncions à la haine et à la vengeance et que nous entrions chaque jour plus dans l’esprit de la nouvelle humanité inaugurée par le Christ.

Abbé Étienne Kaobo Sumaidi

Gembloux, le 20 février 2022

6e dimanche dans l’année C – 13 février 2022

Heureux ceux qui marchent selon la loi du Seigneur.

Les lectures de ce dimanche nous enseignent que la chose la plus importante que Dieu veut c’est notre bonheur. D’ailleurs, ce désir d’être heureux est inscrit au cœur de tous les hommes. La recherche du bonheur constitue le but ultime de toutes nos actions. Cependant. Il n’est rare que nous nous éloignions du chemin du bonheur que Dieu a tracé devant nous. Pour ce faire, la vie des croyants est parsemée de multiples poteaux indicateurs. Les mots « heureux ou malheureux », « béni ou maudit » que nous lisons dans les lectures de ce sixième dimanche font partie du quotidien de notre vie .

L’évangile nous propose des béatitudes qui prennent les pauvres comme des protagonistes et les malheurs qui guettent les riches. Les deux voies tracent le plan programmatique de Jésus dans l’évangile de Saint Luc. Les Béatitudes sont une forme littéraire connue depuis l’Antiquité en Égypte, en Grèce … Également, nous avons plusieurs témoignages dans la Sainte Bible, notamment dans le livre de la sagesse et la littérature prophétique. Dans les psaumes en général, une personne qui respecte fidèlement la loi est considérée comme bénie : « Béni soit l’homme qui n’assiste pas aux réunions des méchants et ne suit pas la voie des pécheurs … mais il aime la loi du Seigneur et la médite jour et nuit  » (Ps 1,1) ; « Heureux ceux qui marchent selon la loi du Seigneur » (119,1) …

Les béatitudes et les malédictions de Jésus par rapport à celles de l’Ancien Testament présentent des différences fondamentales. La littérature de la sagesse dans l’Ancien Testament insiste sur un comportement conforme à la loi pour être béni, tandis que dans l’évangile, Jésus n’exige aucun comportement éthique spécifique, comme condition pour être déclaré béni. Simplement les pauvres, ceux qui pleurent, les persécutés… sont bénis.

Frères et sœurs, les lectures de ce dimanche mettent en évidence l’importance du bon choix pour être heureux. En opposant deux comportements ou attitudes, celui des justes et celui des pécheurs. Ceux qui ont choisi la bonne direction sont appelés « les justes ». Ces derniers se voient consacrer la plus grande partie de la première lecture, du psaume et de l’évangile. En revanche, ceux qui ont fait le mauvais choix, que l’on appelle « les méchants ou les maudits » bénéficient d’un traitement marginal. Bref, seul vaut la peine que l’on parle longuement du sort des bienheureux. Les autres là, c’est-à-dire la face obscure de chacun de nous, les expériences malheureuses ne sont que la « paille balayée par le vent ». Vivons comme les bénits, toujours convoqués au bonheur et au rendez-vous du Seigneur.

Lundi 31 janvier 2022

Arrivé dans le pays des Géraséniens, Jésus y fit la rencontre d’un homme possédé par une légion des démons. Il le guérit en envoyant les mauvais esprits dans un troupeau de porcs. Ceux-ci se précipitèrent de la montagne et se noyèrent dans la mer. Ce qui provoqua l’irritation des habitants qui demandèrent à Jésus de quitter leur territoire.

Dieu éternel et tout-puissant, même si nous nous sommes éloignés de toi en commettant toutes sortes des péchés et en fréquentant les esprits impurs, tu es le premier à voir les dangers qui nous guettent et tu manifestes la force de ton bras pour nous sauver. Par ton Fils Jésus Christ, augmente en nous la foi en ta grande tendresse et aide-nous à espérer ton salut malgré le poids du malheur qui pèse sur nous (2 S 15, 13-14.30 ; 16, 5-13a; Ps 3, 2-3, 4-5, 6-7; Mc 5, 1-20).

 

Samedi 29 janvier 2022

Si durant notre traversée de ce monde vers la rive du Royaume de Dieu, nous rencontrons des vents violents et toutes sortes de contrariétés, n’ayons pas peur. Rappelons-nous que Jésus est avec nous. Car, par la seule puissance de sa parole, il nous sauvera de tout danger.

Seigneur Dieu, tu sais combien nous nous sentons perdus et inquiets lorsque nous traversons des situations difficiles. Tu sais aussi combien la culpabilité peut nous ronger. Dans ta grande miséricorde, redonne-nous ton Esprit Saint et augmente en nous la foi en ta présence agissante dans nos vies (2 S 12, 1-7a.10-17; Ps 50, 12-13, 14-15, 16-17; Mc 4, 35-41)

 

 

Vendredi 28 janvier 2022

Même s’il se manifeste discrètement dans de très petites choses, le Règne de Dieu, qui est déjà présent dans le monde, grandit en s’épanouissant progressivement.

Dieu de miséricorde, bien au-delà de nos infidélités et de nos péchés, tu continues à étendre ton Règne d’amour sur toute la terre. Préserve-nous des séductions de ce monde et donne-nous ton Esprit Saint afin qu’il soutienne notre fidélité à tes commandements (2 S 11, 1-4a.5-10a.13-17; Ps 50, 3-4, 5-6ab, 6cd-7, 10-11; Mc 4, 26-34).

 

Jeudi 27 janvier 2022

La lumière est là pour éclairer. Jésus est cette Lumière divine venue illuminer le monde et qui nous invite à être aussi lumière de la terre.

 

Seigneur Dieu, tu nous as envoyé ton Fils Jésus Christ pour qu’il soit notre lumière. Renouvelle en nous la lumière qu’il nous a transmise le jour de notre baptême afin que nous soyons des témoins efficaces de son Évangile du salut (2 S 7, 18-19.24-29; Ps 131, 1-2, 3a.4a.5, 11, 12, 13-14; Mc 4, 21-25).