Jeudi 12 août 2021

Pierre se demandait combien de fois il devait pardonner à son frère. La parabole de cet évangile nous interroge, d’une part, sur la quantité et la qualité des fautes que nous pouvons pardonner, et de l’autre, sur la manière de pardonner. Chacun de nous peut aussi ajouter ses questions à propos du pardon.

 

Dieu d’amour, tu nous recommandes de pardonner de tout notre cœur à notre frère ou à notre sœur. Apprends-nous à imiter ta miséricorde afin que nous pardonnions à nos frères et sœurs sans compter le nombre de fois qu’ils nous offensent et sans nous attarder sur la gravité des fautes qu’ils commettent contre nous (Mt 18, 21-19, 1).

Mercredi 11 août 2021

Au lieu de médire et de critiquer notre frère ou notre sœur qui a pris un mauvais chemin, Jésus nous invite à faire tout ce qui est possible pour l’aider à revenir à Dieu.
Dieu notre Père, en nous demandant de nous aimer les uns les autres, tu veux que nous veillions les uns sur les autres. Donne-nous la grâce de nous sentir vraiment responsables de nos frères et sœurs afin que nous les accompagnions avec bienveillance sur le chemin de la conversion (Mt 18, 15-20).

Mardi 10 août 2021 – fête de St Laurent

En cette fête du martyre de Saint Laurent, Jésus nous invite à accepter, comme lui, de donner notre vie en sacrifice pour le bonheur de nos frères et sœurs. Il nous recommande de le suivre sur le chemin de l’amour et du service. 

 

Seigneur Dieu, tu as accueilli la mort de Jésus ton Fils comme l’offrande parfaite pour le salut du monde. Renouvelle en nous les dons de ton Esprit Saint afin que nous soyons capables de renoncer à nous-mêmes, de prendre notre croix chaque jour et de marcher à la suite du Christ (Jn 12, 24-26).

 

Pour en savoir plus sur St Laurent 

Lundi 9 août 2021

Un chrétien doit-il payer les taxes et les impôts ? Oui. Mais aussi, dans un esprit de justice, en s’assurant que tous, sans exception, les paient et que cet argent serve effectivement au bien commun !

 

Seigneur Jésus Christ, en payant toi-même l’impôt pour le Temple, tu nous invites à nous acquitter aussi de nos obligations civiques. Aide-nous à trouver les moyens de mieux contribuer au bien commun. Donne-nous la force de veiller à une bonne gestion de la chose publique et à la juste répartition des richesses (Mt 17, 22-27).

L’évangile commenté est celui du lundi de la 19e semaine. C’est aujourd’hui aussi la fête de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), co-patronne de l’Europe

19eme dimanche dans l’année B – 8 août 2021

Jésus Christ, Pain de vie pour la route

La première lecture de ce dimanche nous parle du prophète Elie qui, persécuté par le reine Jézabel, fuyait en se dirigeant vers la montagne du Seigneur. Sur la route, fatigué et désespéré, il dort. C’est alors qu’il bénéficie d’une intervention divine. À trois reprises, un ange le réveille et lui présente la nourriture pour qu’il mange.

Pour le Prophète, cette nourriture est un soutien opportun dans l’épreuve qu’il traverse. Elle le réconforte afin qu’il garde dans son cœur l’espérance. Ce repas le fortifie de telle manière qu’il a trouvé le courage de poursuivre sa route jusqu’au Mont Horeb, sa destination.

En lien avec l’évangile du « Pain de vie descendu du ciel », cette expérience du prophète Elie nous permet d’enrichir notre compréhension du mystère de l’Eucharistie. Jésus Christ est le Pain de vie qui nous donne la force de porter en nous la vie et de supporter toutes les épreuves. Il nous aide à garder l’espérance en toutes circonstances. Le Pain eucharistique est également le « Pain pour la route » afin de soutenir notre marche jusque dans la Maison du Père éternel.

1. Jésus Christ, Pain de vie

Dans la dernière partie de l’Évangile que nous avons lu, Jésus se présente comme le Pain vivant ou le « Pain de vie » parce qu’il est celui qui vient du Père, comme source de tout être et toute vie. Il est celui par qui tout a été créé (Jn 1, 3). C’est en lui que Dieu communique la vie dès notre naissance. Jésus est celui qui alimente la vie en toute créature comme un don du ciel.

Jésus est le « Pain de vie » parce que, par sa chair livrée pour nous, il nous a sauvé de la mort éternelle. Il nous redonne la vie que le péché et la mort voulaient ravir à notre humanité. Lorsque nous communion à son corps et à son sang, il vient habiter en nous et renouvelle en nous la vie de l’Esprit.

Jésus est le « Pain de vie » parce qu’il nous ouvre l’accès à la vie éternelle. Avec lui, nous sommes appelés à vivre éternellement. En communiant à son corps et à son sang, le Christ nous donne déjà, ici  et maintenant, le gage d’une vie sans fin dont nous jouirons au ciel.

C’est la vie dans toutes ses dimensions que Jésus-Christ comme Pain de vie nous partage et nous garantit.

2. Jésus Christ, Pain pour la route vers la Maison du Père

L’ange avait dit au prophète Elie de manger car le chemin qui lui restait à faire était encore long. Effectivement, après avoir mangé, cette nourriture l’a fortifié. Il a ainsi pu marcher pendant quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne du Seigneur, le Mont Horeb.

Le propre d’une nourriture est de nous procurer la force de vivre, de travailler et de marcher. Cela me fait penser à la multiplication des pains dans l’évangile de Saint Mathieu. Jésus qui avait prêché trois jours durant, appelle ses disciples à part et leur dit : « j’ai pitié de cette foule, car voilà déjà trois jours qu’ils restent auprès de moi; et ils n’ont pas de quoi manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun : ils pourraient défaillir un chemin » (Mt, 15, 32).

L´Eucharistie est l’expression de cette compassion et de cette volonté de Jésus de nous donner la nourriture en abondance pour soutenir notre marche vers le ciel. C’est pourquoi, l’Eucharistie, qui est célébrée chaque jour et chaque dimanche, est ce repas qui nous fortifie dans notre marche à la suite du Christ.

Comme chrétiens, retenons que nous avons vraiment besoin de refaire régulièrement nos forces pour avancer courageusement vers la Maison du Père.

3. Le Pain de vie qui donne la force dans les épreuves

Le prophète Elie était persécuté par la reine Jézabel et il s’était enfui pour aller se réfugier à la montagne du Seigneur.

Nous pourrons également rencontrer des difficultés et des peines dans notre vie personnelle, dans notre vie familiale, ou dans notre vie professionnelle. Nos épreuves peuvent être grandes ou petites. Nous pouvons nous-mêmes porter et supporter certaines. Mais d’autres sont plus pesantes au point qu’elles nous ralentissent dans notre marche vers Dieu ou qu’elles nous clouent sur le sol au bord du chemin.

C’est là que Jésus vient nous dire et nous rappeler : « venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ; et moi je vous donnerai le repos. » (Mt 11, 28). C’est-à-dire que, quand nous venons à la messe, apportons aussi avec nous nos peines et tous nos fardeaux pour les offrir avec le pain et le vin que le prêtre présente à Dieu notre Père. Alors lorsque nous allons prendre l’hostie, c’est le Christ lui-même qui viendra nous soulager de toutes nos misères. Il vient nous redonner la force et le courage.

4. Le Pain de vie qui soutient notre espérance

Le prophète Elie n’en pouvait plus au point de demander à Dieu la mort : « Maintenant, Seigneur, s’en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que nos pères » (1R 19, 4).

Comme Elie, nous pouvons être confrontés à plusieurs difficultés dans notre vie. Nous pouvons également perdre la confiance en nous-mêmes et en nos capacités. Et, en regardant vers l’avenir, nous pouvons aussi désespérer de nous-mêmes, des autres et du monde.

Si nous nous retrouvons un jour dans une situation désespérante, venons à la messe pour puiser dans l’Eucharistie l’espérance d’une nouvelle terre et d’un ciel nouveau. Car le « Pain de vie » que nous y recevons, nous rappelle la victoire sur la mort que le sacrifice de Jésus nous a obtenue. Nous y célébrons, ici et maintenant, la résurrection de Jésus-Christ et la garantie de la nôtre. Et, en tout cela, nous gardons ferme la certitude, qu’avec Dieu avec nous et en nous, notre avenir est assuré.

Ainsi, recevoir le Pain de vie, c’est inscrire notre vie dans une histoire du monde où c’est Dieu qui a le dernier mot.

5. Le Pain de vie qui nous fait vivre sous l’emprise de l’Esprit Saint

Comme Jésus l’avait dit jadis aux Juifs, il nous le redit aussi aujourd’hui : « Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jn 6, 51). C’est-à-dire qu’il aura déjà en lui la vie même de Dieu.

C’est au jour de notre baptême que chacun de nous, marqué du sceau de l’Esprit Saint, a reçu cette vie de Dieu pour vivre dans l’amour.

Et, pour vivre dans l’amour du Christ, Saint Paul nous encourage à éliminer de notre vie la tristesse, la colère, les insultes et toutes sorte de méchanceté. Il nous recommande à être tendres, généreux et miséricordieux envers les autres. Ainsi, lorsque nous communions au corps et au sang de Jésus, nous serons remplis de la force de l’Esprit Saint pour imiter en toutes choses l’amour du Christ.

*

Chers frères et sœurs, ce dimanche, nous pouvons retenir que, dans chaque Eucharistie que nous recevons, c’est Jésus Christ lui-même comme « Pain de vie descendu du ciel » qui vient nous remplir de la vie. Demandons au Père la grâce de le recevoir comme le « Pain pour la route ». Durant notre pèlerinage sur la terre, il nous donnera la force dans les épreuves. Il soutiendra notre espérance et nous aidera à le suivre fidèlement sur le chemin de l’amour et du service.

 

Abbé Étienne Kaobo Sumaidi
Gembloux, le 08 août 2021.

Mardi 3 août 2021

Cet épisode de l’évangile de Matthieu raconte pourquoi tous les Apôtres avaient peur. En voyant quelqu’un qui se dirigeait vers eux en pleine nuit et qui marchait sur l’eau, les Apôtres ont eu peur, car ils croyaient que c’était un fantôme. Et, en sentant la force du vent le secouer, Pierre était rempli de doute. Il avait peur parce qu’il croyait qu’il allait se noyer. 

 

Seigneur Jésus Christ, aide-nous, aujourd’hui, à identifier nos doutes et nos peurs les plus récurrents. Donne-nous le courage de les nommer et de les affronter en te faisant totalement confiance (Mt 14, 22-36).

Lundi 2 août 2021

Jésus avait multiplié les cinq pains et les deux poissons donnés par les Apôtres pour nourrir les foules. Aujourd’hui, il sollicite également notre contribution. Que possédons-nous en réserve, que nous pouvons lui confier, pour qu’il le fasse profiter à un plus grand nombre de personnes ?

 

Seigneur Jésus Christ, tu avais besoin de l’apport de tes Apôtres pour accomplir le miracle de la multiplication des pains. Rends aussi nos cœurs généreux afin que nous donnions notre contribution au rayonnement de ton Royaume (Mt 14, 13-21).

18ème dimanche dans l’année B – 1er août 2021

L’importance de la nourriture spirituelle

Jésus a interpellé ceux qui le cherchaient après la multiplication des pains en leur demandant de ne pas travailler uniquement pour la nourriture qui se perd. Mais de travailler aussi et surtout pour la nourriture qui se garde pour la vie éternelle.

Notre Seigneur Jésus Christ nous invite ainsi à ne pas nous préoccuper seulement de manger pour nourrir notre corps, mais également de rechercher à nous nourrir spirituellement.

En effet, manger pour nourrir notre corps est un des besoins élémentaires et fondamentaux pour notre vie. Car, pour notre santé et pour notre seine croissance corporelle, nous devons manger chaque jour et plusieurs fois par jour. Et pour cela, nous avons mille et une recettes et des menus diversifiés et pour mieux profiter de la vie sur la terre.

Avec cet évangile, Jésus nous interroge au sujet de notre santé spirituelle. Est-ce que nous nous alimentons suffisamment au niveau spirituel ? Si nous avons une sous-alimentation spirituelle, comment pourrions-nous être en bonne santé spirituelle et mieux grandir dans la foi ?

C’est pourquoi, je voudrais vous entretenir à propos de l’importance de la nourriture spirituelle. Voir d’abord avec quoi nous devrons nous alimenter spirituellement, ensuite découvrir comment mieux nous nourrir et ensuite pourquoi il est urgent et vital de nourrir notre âme.

1. La nourriture spirituelle

Pour répondre à la question de quoi devrions-nous nous nourrir spirituellement, à la fin de ce chapitre six de l’évangile de Jean au verset 51, Jesus nous dit : « Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair donnée pour la vie du monde » (Jn 6, 51).

Pour nous chrétiens, le Corps et le sang du Christ constituent l’essentiel de notre nourriture spirituelle. A chaque Eucharistie, lorsque nous entendons Jésus nous dire: « ceci est mon corps, prenez et mangez », « ceci est mon sang, prenez et buvez », le Christ se donne à nous comme la nourriture parfaite qui nous unit à lui et qui nous met en communion avec le Père et l’Esprit.

La Parole de Dieu est aussi un aliment important et indispensable pour notre vie spirituelle. La Parole de Dieu est comme le lait qui nourrit les petits enfants ou comme la nourriture solide destinée aux adultes (He 5, 12-14). Écouter et méditer quotidiennement la Parole de Dieu nourrit notre foi. Nous découvrons dans les Saintes Écritures ce que Dieu a fait pour nous sauver et comment il veut notre bonheur. La connaissance de sa volonté et de ses commandements va nous éclairer sur le sens de notre vie sur la terre et la direction à donner à notre existence.

Nous nourrir également de la présence de Dieu. Déjà notre prière journalière et personnelle nous ouvre à la présence de Dieu. Notre prière alimente notre relation avec Dieu. Jésus ne nous dit-il pas : « celui qui demeure en moi en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruits » ? (Jn 15, 5). La prière et l’adoration eucharistique nourrissent ainsi en nous la présence vivifiante de Dieu.

2. Comment nous nourrir spirituellement ?

Si le pain eucharistique et la Parole de Dieu sont de bons aliments pour nourrir notre foi, notre amour et notre espérance, de quelle manière devrions-nous nous alimenter ?

Pour notre corps, nous avons besoin d’une nourriture quotidienne et plusieurs fois par jour. Ne devrions-nous pas prendre ce même rythme pour notre alimentation spirituelle ? Une prière du matin et du soir où nous parlons à Dieu et où laissons Dieu nous parler. En donnant chaque fois une place importante à la Parole de Dieu, nos choix et nos actions de la journée prendront en Dieu leurs forces et nous serons bien motivés pour avancer dans la vie.

Comme pour notre corps, prenons le temps de nous ressourcer. Une retraite spirituelle de plusieurs jours, une récollection d’un jour ou un simple temps de silence de quelques heures nous permettront de nous arrêter pour voir où est-ce que nous en sommes avec nous-mêmes, avec les autres et avec Dieu. Ce temps régulier de ressourcement spirituel est un bon moyen pour nous améliorer progressivement dans relation avec Dieu et pour nous réajuster constamment à notre vocation humaine d’être un jour et pour toujours avec Dieu.

Pour mieux nourrir notre foi, nous pouvons nous fier à l’enseignement de l’Eglise. Dans tous les aspects de notre vie humaine, la doctrine chrétienne nous fournit des éléments qui peuvent nous aider à évoluer dans notre vie d’enfants de Dieu. Si nous sommes intéressés à mieux comprendre le contenu de notre foi, il y a par exemple le Catéchisme de l’Eglise Catholique, des livres des théologiens ou des témoignages des croyants d’hier et d’aujourd’hui. Pour des questions éthiques, nous avons aussi énormément d’écrits que nous pouvons trouver en librairie.

3. Les bienfaits d’une alimentation spirituelle

En tous cas, il y a beaucoup d’avantage à nourrir et à entretenir notre vie spirituelle. Je vais en citer trois.

D’abord une bonne alimentation spirituelle nous aide à être en bonne santé. Nous avons besoin d’une bonne santé spirituelle pour faire face à toutes les intempéries de la vie. Quel que soit ce qui nous arrive, nous aurons suffisamment d’anticorps pour faire face. Dans le combat spirituel que nous sommes appelés à mener contre les mauvaises habitudes et les forces du mal, la Parole de Dieu et la communion à Dieu dans l’Eucharistie nous aideront à remporter la victoire.

Ensuite, comme les repas que nous prenons tous les jours alimentent notre croissance corporelle, de même l’Eucharistie, la lecture de la Parole de Dieu et la prière accompagnent notre croissance spirituelle. C’est dans ce sens que les Évêques de Belgique nous exhortaient à devenir adultes dans la foi. Que chacun de nous, dès la plus tendre enfance, puisse arriver à rencontrer personnellement Dieu en Jésus Christ et à se sentir membre à part entière de l’Eglise.

Enfin, quand nous mangeons, non seulement nous aimons savourer les bons mets, mais également rassasier notre ventre. Le but final de notre alimentation spirituelle est nous soyons comblés définitivement par Dieu qui veut notre bonheur. C’est en Dieu que nous trouverons notre accomplissement total. Cela vaut vraiment la peine !

*

En interpellant la foule qui le cherchait, Jésus nous enseigne que nous ne devrons pas nous contenter uniquement de la nourriture corporelle. Il nous recommande aussi à penser nourrir notre vie spirituelle afin que nous puissions rechercher à être des saints, à mener le combat contre le mal et surtout avoir accès à la vie éternelle. Demandons-lui la grâce de travailler chaque jour pour atteindre le salut qu’il nous a promis.

Abbé Étienne Kaobo Sumaidi,
Gembloux, le 01 août 2021

Samedi 31 juillet 2021

La mort tragique de Jean-Baptiste, qui précède et annonce celle de Jésus, montre combien il est périlleux d’assumer le double rôle du prophète en proclamant aux hommes la Parole de Dieu et en dénonçant toute méconduite au sein du peuple.

 

Dieu notre Père, tu suscites des prophètes partout et en tous temps afin que tous les hommes trouvent leur bonheur en suivant fidèlement tes commandements. Donne à chacun de nous le courage d’exercer, aujourd’hui et auprès de nos frères et sœurs, la mission prophétique que tu nous as confiée le jour de notre baptême (Mt 14, 1-12).